Tous les pays étaient réunis pour trouver un accord universel sur le sujet. Les états devaient présenter leur contribution à l’effort climatique et s’engager à respecter un plafonnement des gaz à effet de serre dans les plus brefs délais.
Au terme des deux semaines pendant lesquelles ce sont déroulés les pourparlers, un accord qualifié « d’historique » a été signé. En effet, l’objectif de recueillir la signature de tous les pays dans un accord pour le climat est rempli, mais qu’en-est-il vraiment ? L’accord qui se devait être «différencié, juste, durable, dynamique, équilibré et juridiquement contraignant», l’est-il vraiment ?
Si l’on considère ce qu’il contient, on est en droit de sérieusement se poser la question. En réalité, il n’est que très peu contraignant et ne va pas au-delà de ce qu’ont proposé les pays individuellement pour ce qui est des réductions des émissions. Nous sommes donc très loin des utopiques 1,5°C de hausse. A l’allure où le monde va, nous nous dirigeons plus tristement vers les 3°C de hausse, ce qui est pour le moins catastrophique. Greenpeace rappelle d’ailleurs les conséquences d’une telle hausse, en soulignant que « l’accord de Paris n’empêchera donc pas de lui-même la montée du niveau des mers, la salinisation des terres arables et les sécheresses, ni l’insécurité alimentaire, les déplacements de population et les tensions sociales qui en résultent… ».
L’accord aura cependant permis l’union sous une même bannière, celle de la défense climatique, de la part de 195 états et de l’Union Européenne. Pour cela, l’accord restera historique et d’une importance capitale d’un point de vue diplomatique, dans un siècle où la situation géopolitique est pour le moins troublée.
Loan Diaz, Pigeon 2 Poche, Lycée Nord Bassin, Andernos (33)