La nouvelle réforme scolaire pour la rentrée 2016 crée une forte polémique entre le ministère de l'éducation nationale et le corps enseignant. Quelles sont les nouvelles modifications apportées par cette réforme ? Par Clara Jullien, Solène Roux
Cette réforme vise à alléger le programme des écoliers. En effet, on passera d'un programme par année à un programme sur trois cycles : du CP au CE2, du CM1 à la 6ème, de la 5ème à la 3ème. Cette réforme vise à stopper l'apprentissage de l'allemand dès la 6ème. Dorénavant, l'enseignement de la langue vivante deux commencera dès la 5ème pour tout les élèves. Ils auront une heure supplémentaire par semaine de langue vivante un en 6ème et 1h30 en plus de langue vivante deux de la 5ème à la 3ème.
De plus, les options latin, grec ainsi que les classes bilingues seront supprimées car jugées trop élitistes.
Ainsi, dès la rentrée en septembre 2016, de nouveaux enseignements complémentaires seront mis en place. Ces enseignements complémentaires comprennent les EPI (Enseignements Pratiques Interdisciplinaires) composés de huit thématiques différentes (langues cultures antiques, développement durable…) et l'AP (accompagnement personnalisé). Ces enseignements seront répartis en quatre heures par semaine.
Pourquoi cette réforme ?
Le ministère de l'éducation nationale affirme que cette réforme a été créée pour effacer les inégalités entre les élèves afin de mieux prendre en compte la diversité des collégiens. Ces changements de programmes visent à réduire l'élitisme qui serait engendré par l'apprentissage du latin, du grec et par les classes bilingues.
Une source violente d'opposition
Beaucoup de professeurs sont opposés à cette réforme notamment à cause de la réduction du nombre d'heures dans leur discipline. Pour exprimer leur mécontentement, ils ont réalisé une pétition et ont participé à une grève le 13 mai 2015.
Des personnes politiques sont aussi opposés à cette réforme qui selon eux accentuerait encore plus les inégalités contrairement à ce qui est voulu par la loi. En effet, seules les personnes aisées pourront payer des cours particuliers de grec et de latin à leurs enfants.
Clara Jullien, Solène Roux, 1ère ES3 au lycée Ella Fitzgerald, St Romain en Gal (69)