Dans les nouveaux programmes de langues, on retrouve le thème « Mythes et Héros ». Ne pouvant y échapper, je me suis retrouvée avec l’exposé le plus original qui soit : « Quel est votre héros ? ». Tout de suite (ou pas...) les idées ont surgi dans ma tête...
Superman : le costume moulant, la musculature d’acier, la super ouï lui permettant d’entendre trois poils de fesses se frotter les uns contre les autres... Même en mode Clark Kent on peut voir l’orphelin kryptonien à la recherche de chaleur humaine derrière ses p’tites lunettes sexy. Seul bémol, la présence de Loïs Lane qui lui sert de poids mort, car la story-line de chaque épisode ressemble à peu près à ça : Oh mon dieu Loïs s’est faite enlever (bah oui, des milliers de journalistes en ville et à tous les coups c’est la meuf de Kal-El qui se fait chopper, coïncidence me direz-vous...), Superman va la chercher, mais malheur ! Le méchant a de la kryptonite ! Le pauvre héros s’effondre comme un guano sur le sol du repère (grotte, bateau, port, tout endroit qui peut s’effondrer sur le héros à la fin et qu’on ne sait pas s’il s’en sort et que, si, finalement il s’en est extirpé au dernier moment). Séquence émotion avec Loïs se penchant sur le corps inanimé de son amant, puis miracle elle se trouve une force inhumaine et va envoyer valdinguer la kryptonite à l’autre bout du repère. Superman se lève, fouette les glaouis du méchant, s’envole avec Loïs sur une musique de winner. Fin de l’épisode.
Non, vraiment... Pas Superman...
Sherlock Holmes : Au même titre que Tintin ou Astérix, j’estime que Sherlock est une icône gay refoulée. Toujours le même principe : les aventures d’un homme vivant avec un acolyte masculin et un chien. Un bouledogue complètement accro à la drogue et fabriquant une quantité de bave assez conséquente dans le cas du détective. Ce dernier est aussi l’heureux détenteur d’un frère nommé Mycroft et qui aime se balader nu dans son manoir. On peut se demander s’il n’y a vraiment que le chien qui sniffe du bonheur. On pourrait aussi parler de notre cher Docteur Watson, à qui l’auteur, dans un grand moment de lucidité du genre « Diantre, il faut faire quelque chose, ils vont se poser des questions sur la sexualité florissante de mon personnage ! », a octroyé une épouse. Ladite épouse a eu le droit à une apparition de demoiselle en détresse dans un des tomes puis pouf, le tome suivant elle disparaît et on ne prend même pas la peine de nous dire ce qu’elle devient (surement un divorce houleux après avoir surpris son époux dans les bras de son acolyte, ou pire, du chien drogué...).
Bref, Sherlock Holmes est un personnage aussi droit qu’un arc-en-ciel, impossible de tenir 10 minutes d’exposé sans que mon imagination ne prenne le dessus et lui admette une liaison secrète avec la femme de chambre (dans le hall, avec le chandelier, c’est élémentaire mon cher lecteur).
Finalement, certains de mes camarades, ô combien chers à mon cœur, ont déjà pris Superman et Sherlock Holmes, je me retrouve donc sans idée et dans l’obligation de réitérer ma petite liste quand l’inspiration de viendra. Théorie du complot du jour : Ils savaient que je voulais les prendre et m’ont doublée. J'en connais qui vont se faire sacrément savater demain...
Mr MagOO, Le P'tit Luther, Lycée Martin Luther King, 77600 Bussy Saint-Georges.