Billet de blog 18 décembre 2012

Rédaction Lycéenne (avatar)

Rédaction Lycéenne

Abonné·e de Mediapart

Le service civique

En Mai 2010 était arrivé un dispositif développé par Martin Hirsch, alors Haut-Commissaire à la Jeunesse, nommé "Service Civique". Ce dispositif permet, sur la base du volontariat, d’effectuer un service dans une association ou entreprise de son choix, parmi celles proposées.

Rédaction Lycéenne (avatar)

Rédaction Lycéenne

Abonné·e de Mediapart

Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.

Illustration 1

En Mai 2010 était arrivé un dispositif développé par Martin Hirsch, alors Haut-Commissaire à la Jeunesse, nommé "Service Civique". Ce dispositif permet, sur la base du volontariat, d’effectuer un service dans une association ou entreprise de son choix, parmi celles proposées.

Il faut être âgé de 16 à 25 ans. Ce service peut durer de 6 mois à 1 an, peut être en alternance avec les cours, permet de gagner un revenu mensuel versé par l’état (impôts de nos parents) équivalent plus ou moins à 465€, peut permettre de voyager dans le monde avec l’aide d’une ONG, mais surtout, permet de favoriser une formation reconnue sans avoir vraiment à passer par l’école et ses diplômes. Cela ne veut pas dire qu’une seule formation de ce type permet d’arrêter l’école, mais plutôt à faire découvrir aux jeunes des formations auxquelles ils n’auraient pas forcément penser dans le cadre d’une éducation « traditionnelle ».

Je vous explique tout cela pour en arriver à notre gouvernement actuel. Récemment, le Ministre de l’Education Nationale, Vincent Peillon, a déclaré qu’il voulait, en 2013, donner cette possibilité de formation à 20000 jeunes qui ont décroché du système scolaire « traditionnel » ; en se fixant un objectif plutôt large de 70.000 formations à la fin du quinquennat de François Hollande. Depuis sa création, en 2010, déjà 9500 formations ont été réalisés, apparemment avec succès d’après un sondage réalisé par TNS-Sofres, et, d’après le site internet du dispositif, environ 40.000 candidats potentiels. M Peillon a alors déclaré qu’il favoriserait les propositions « sur-mesures » et de d’assouplir le dispositif en fonction des profils.

Dans le concept, ce dispositif est alléchant et utile. Cependant, certains pensent qu’il s’agit d’un emploi « précaire » et que ce service permettrait de faire travailler les jeunes à faible coût et donc de favoriser la précarité en créant des emplois sous-payés. Maintenant que Vincent Peillon est notre Ministre de l’éducation, que le changement, c’est maintenant et que notre ministre s’est déjà fait remarquer avec ses idées sur le cannabis (c’est qu’il ne doit pas être si bête), espérons un réel changement.

Pour plus de renseignements et pour vous faire votre propre idée sur le sujet :

www.service-civique.gouv.fr/

www.institut-service-civique.fr/

Tom Roussel, Le Peuplier, Lycée Jean-Baptiste Dumas, 30100 Alès.

Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.