Bref. Certains avaient révisé comme des fous. Certains n'avaient pas révisé beaucoup. Certains n'avaient pas révisé du tout. Et tous stressaient à bloc.
On nous avait dit que ce serait difficile. On l'avait pas cru. On a vu les sujets déjà tombés. On y a cru. Et puis le jour J est arrivé. On s'est retrouvés devant notre feuille. On a regardé les sujets. On devait travailler sur l'urine. On devait lire des graphiques. On devait tracer des cercles, et on nous expliquait comment faire. On devait comparer des « espèces sucrantes », dire que le sucre c'est bien mais ça fait des caries, et que l'édulcorant c'est mal. On devait réciter notre cours. On a vu une question difficile. En fait, elle était facile. On a vu une question facile. En fait, elle était ... facile. Après on est tombés sur une question vraiment difficile. Ouf, on commençait à s'inquiéter. Finalement, certains ont fini une heure avant la fin, certains ont trouvé ça louche et se sont relus quarante minutes, certains ont pris leur temps et ont fini à l'heure. Et tous iront réviser : c'est pas tout, ça, on nous a dit que les maths seraient difficiles.
Barbaralice, Le P'tit Luther, Lycée Martin Luther King (77).