13h30. Nous nous rendons en D007 pour une conférence sur « Combattre la torture dans le monde ».
Une fois la classe installée et le vidéo-projecteur bien branché (joie du lycée Rabelais !), nous pouvons commencer. Nous nous questionnons tout d'abord sur l’évocation du mot torture. Les mots qui sont ressortis au sein de la classe étaient vrais et clairs : « souffrance, violence, injustice ». Puis nous avons eu la définition de la torture selon l'ONU. Celle-ci est définie comme un « acte intentionnel pour infliger des souffrances physiques, psychiques aiguës par un agent public pour obtenir des renseignements, des aveux ou punir et faire pression. » Et oui, rappelez vous l'article 5 de la Déclaration universelle des droits de l'Homme : « Nul ne sera soumis à la torture, ni à des peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants ».
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Néanmoins, on observe un constat alarmant : 141 pays dont des pays européens continuent de pratiquer ou de tolérer la torture dans le monde. Malgré ces explications poignantes, les réactions fusent : « Mais c'est inadmissible ! », « Mais pourquoi les états torturent ? ».
Arrêtons-nous sur cette question. De nos jours, aucune circonstance exceptionnelle, quelle qu'elle soit, qu'il s’agisse d’état de guerre ou de menace de guerre, d'instabilité politique intérieure ou de tout autre état d'exception, ne peut être invoquée pour justifier la torture. Malgré cela les états torturent pour punir, faire avouer, terroriser la population ou encore asseoir leur pouvoir. Mais alors quel est le rôle d'Amnesty International ? « Nous érigeons une barrière efficace entre les tortionnaires et les victimes » Phrase percutante qui a un sens multiple. Amnesty International, grâce au programme « Stop Torture », exige qu’un avocat soit présent lors de chaque interrogatoire, que des médecins puissent examiner les détenus ou encore que ceux-ci soient autorisés à voir leur famille.
Merci pour cette rencontre qui nous a éclairés sur la chance de vivre ici, en France, et qui a semé en nous la graine de la solidarité et du volontariat.
Fleur AMIGON, Actu en Rab#, lycée Rabelais, Fontenay-Le-Comte (85)