1-Attendre tu devras
Méfiez vous des informations prises sur le vif, les informations peuvent être déformées et ne pas correspondre à la réalité. Si l’information vient à être confirmée, elle sera donnée par plusieurs journaux, radios et chaînes de télévision.
2-Des renseignements tu prendras
Pour le fameux message du virus dans la photo jointe à l’e-mail lors des attentats de Paris par exemple, pensez à taper sur internet les mots clés “rumeur e-mail” suivis de l'évènement. Les journaux ont peut-être déjà parlé de cette rumeur. Et si, oh bonheur, une source est citée, allez voir sur celle-ci ou tapez juste le nom de la source sur internet car parfois certaines sont inventées de toute pièce.
3-Les photos tu scruteras
Pour ceux qui sont sur Google Chrome, un petit clic droit suivit d’un petit “Rechercher cette image sur Google” et le tour est joué. Vous pouvez savoir si cette photo a déjà été publiée par le passé sur Google. Sinon, regardez bien la photo en gros plan. Vous y verrez peut-être des signes de montage, comme des bordures qui ne coïncident pas. Et de toute façon, pensez bien à prendre toutes les photos avec des pincettes, on ne sait jamais.
4-Partager une information non-sûre tu ne feras pas
Cette partie-là n’est pas une vérification à faire mais un acte citoyen réfléchi. Ces informations qui peuvent être erronées peuvent parfois ralentir le travail des enquêteurs mais surtout cela peut augmenter la tension déjà existante et attiser la haine.
Une dernière chose, qui cette fois-ci n’a rien à voir avec les rumeurs : n'appelez pas les personnes que vous connaissez et qui n’étaient pas loin des lieux des accidents. Les secours (pompiers, policiers, secouristes) ont besoin que les antennes soient libres pour s’organiser et pouvoir agir au plus vite.
Maëllen GERBAUD, Actu en Rab#, lycée Rabelais, Fontenay-Le-Comte (85)