Aujourd'hui on remarque les interventions des autorités publiques sont interprétées en langue des signes. C'est un progrès social. Il y a 30 ans au début de l'épidémie sida les sourds étaient exclus de l'information et sans accès aux soins en langue des signes. Ce jour les unités accueils hospitalières en langue des signes sont actives. De nombreuses initiatives pendant l'épidémie : informations dans les réseaux sociaux, à la cité des Sciences, des,plate formes d'écoute, des prestations gratuites d'interprétation, des téléconsultations en langue des signes.. Cette mobilisation est à valoriser et à consolider. Elle n'est pas anodine car ce que nous ré-apprend l’épidémie c'est la vulnérabilité des minorités linguistiques.
Singapour et la Suède sont des pays mis en exemple pour leur gestion de l’épidémie. Il est d'autant plus remarquable que le rebond actuel à Singapour atteint les minorités linguistiques. De même qu' en Suède la surreprésentation des migrants sont sur surreprésentés parmi les covid positifs car les messages étaient initialement uniquement en suédois.
Tout est loin d'être parfait mais les sourds participent comme jamais à la lutte contre l'épidémie. Toutes les minorités linguistiques doivent être prises en compte.