Une des origines de l'édition "Méta médiapart" est dans la "querelle des déconseiller", laquelle s'est terminée par une demi-mesure: la rédaction du club a supprimé la procédure du pliage, qui frappait les commentaires plus déconseilléspar un nombre égal ou supérieur à 10 que conseillés.
Beaucoup de traces de ce débat peuvent encore être trouvés sur Médiapart.
On restait pourtant avec de nombreuses questions sur le pouvoir de "dépublication"...
En particulier, souvent Antoine Perraud fut mis sur la sellette pour ses pratiques de dépublication-republication des commentaires d'autrui selon les intérêts de la bonne gestion de sa propre image sur Médiapart.
Un médiaparticipant, Ivan Villa, vient d'innover (à ma connaissance... mais il est possible qu'il ait des précurseurs) en utilisant un moyen simple pour suprimer d'un coup tout un fil de commentaires où ni ceux des autres ni les siens ne créaient une publication conforme à ses désirs.
A l'heure où Mohammed Sangaré nous apprend aileurs comment avoir un pseudo vraiment anonyme, afin d'être préuni des désagréments qu'encourt le "lanceur d'alerte", voici un nouveau mode d'emploi pour faire disparaitre les commentaires d'autrui à la suite d'un billet difficile à défendre.
Ivan Villa a mis au point le système pour éliminer les commentaires gênants.
1 - Copier son propre billet sur un fichier Word
2 - Dépublier son billet, ce qui fait disparaitre les commentaires des autres
3 - Republier son billet et veiller à sa promotion lénifiante.
Pourquoi ne pas simplement "fermer son billet aux commentaires"?
- Pour manifester son goût pour la liberté d'expression et de discussion, pour "l'ouverture".
On s'était demandé comment faisait Antoine Perraud pour réorganiser à sa convenance les fils où il avait été mécontenté par la prose d'autrui.
Villa a trouvé une partie de la réponse.
Avec un peu plus d'application, il aurait peut-être pu sauver les commentaires qui lui convenaient et les copier eux aussi avec son billet...
Mais il aurait pour cela fallu surtout reproduire les siens propres: amalgames, paralogismes, anathèmes..
Ayant retrouvé partiellement ses esprits il a donc fait subir le même sort à ses égarements qu'à l'expression des autres.
Mais c'est qu'il se souvient de Rimbaud: "Je est un autre"!