Myrtille C. se fend d'un récit, apparenté à ce genre nouveau, l'auto-fiction.
Ca fait un billet de blog, dont le titre déflore plus le sujet que le récit lui-même...
"Le dépucelage de Mimi".
A 14h26, ce mardi, le filomètre affiche 214 réactions...
C'est que le fil s'emballe et s'emmêle, au point que ça finit par vouloir dire quelque chose des choses, en plus de faire naître raviver diverses haines, querelles et d'obscurs contentieux...
Le fil sur le billet de myrtille est plus intéressant que ce billet lui-même.
Il s'y discute et dispute dans tous les sens ce qui motive de publier sur médiapart des billets et des commentaires...
N'est-il pas étrange, ce souci impératif et récurrent de l'éthique de publication sur médiapart.
Pourquoi, d'autre part , le ou la médiapartistes sont-ils si friands de théoriser la littérature. Comme aussi d'en catégoriser les produits (par genre d'édition: des Editions de Minuit à Harlequin un éventail est esquissé)...
Et de se positioner par rapport aux valeurs scolaires (les bulletins, les notes, l'Ecole Normale, le LP, l'hypokhagne). L'un pastiche un bulletin de notes, l'autre fait une intervention pondérée de conseil de classe....Une troisième évoque la cour de récréation, mêlant l'euphémisme, la nostalgie et l'utopie...
On ne rechigne pas non plus à tirer d'une autofiction adolescente un sujet de société et de la "tranche de vie" bretonne et plaisancière on passe au "travail de mémoire"... Pourquoi pas le "devoir..."Et surgit, au prétexte que l'auteure est présentée comme une hypokhagneuse et parée des oripeaux ambigus de la "surdouée", l'histoire de l'intelligentsia rive gauche, celle de feu les Verts... Devant laquelle nous nous trouvons tout à coup dans l'urgence ébahie d'un pape qui découvrirait le dossier des enfants martyrs d'Irlande et du Québec... ou d'un notable de l'UMP apprenant que Médiapart révèle les turpitudes comptables de l'homme à la Rolex...
Ce sont bâtons flottant sur l'onde...
Mais comme nous aimons y voir de fiers navires!
Le désir croupit au fond d'un canot breton mais nous y trouvons un brulot.
Nos gens au guet débusquent à nouveau les intellos-ballots du gauchisme.
De près ce n'était rien, mais avec tout le chemin nous voilà loin et c'est devenu quelque chose.
(P.S.) Pour en pas être accusé de plagiat... cf Jean de la Fontaine, le Chameau et les bâtons flottants.