Plus de 24 heures après le terrible séisme survenu dans la province chinoise du Sichuan, les médias français commencent à chercher ce que "cache l'inhabituelle transparence dans la communication du gouvernement chinois", en plus de l'attention prêtée au bilan qui ne cesse de s'alourdir.
Devant la réaction rapide des autoristés chinoises face à la catastrophe, on dit que "c'est à la fois une formidable opération de transparence et une opération de propagande. " "Je crois qu'ils ont choisi la transparence occidentale." (Radio zapping sur lemonde.fr) En occident, la transparence, c'est la transparence, mais en Chine, elle deviens la propagande.
Abel Segretin, correspondant de Libération en Chine: "c'est la politique de communication de Pékin...Cette fois-ci, le président et le premier ministre ont même proposé d'aller sur le terrain immédiatement... Le message des autorités est assez clair: on réagit vite, on s'occupe bien de notre peuple, d'une part c'est bon pour la population, mais évidemment c'est aussi bien pour l'image du parti." D'abord, il faut dire que le premier ministre Wen Jiabao va souvent sur le terrain où il y a des accidents, des inondations, des catastrophes. Tous les Chinois le savent. En plus, je ne comprends pas pourquoi, au moment où la tragédie a fait plus de 12 000 morts, on se permet de penser que sauver les gens c'est de la propagande! Alors pour éviter cette belle propagande, faut-il arrêter les secours? Et si les opérations de secours n'avaient pas été prises de telle façon, sans doute auraient-ils dit: regardez la Chine, encore une fois elle cache la vérité et bloque les informations!
Si les journalistes se déclarent surpris par la transparence dans la communication et témoignent de la rapidité du déployement de secours, il y a des lecteurs qui ne sont pas contents parce que la Chine n'accepte pour le moment que l'aide internationale matérielle. Et juste à base de cette info-là, on se permet à dire que le gouvernement chinois "préfère laisser mourir ses concitoyens"!