Billet de blog 13 avril 2013

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A Notre Dame des Landes, la manif "Sème ta Zad" est en cours ! (MAJ du 14/04/13)

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À Notre-Dame-des-Landes ce matin, une douzaine de tracteurs et 250 personnes équipées de fourches, de pelles et de bottes ont pris la direction du lieu-dit la Châtaigne.

C’est, dans la zone d'aménagement différé (Zad) rebaptisée «Zone à défendre», le lieu où les opposants au projet d’aéroport du Grand Ouest ont érigé des cabanes depuis le mois de novembre, en pleine opération d’expulsion. Ils ont l’intention d’y planter des légumes et des pommes de terre.

Un autre cortège, semble-t-il plus nombreux, est parti du carrefour de la Pâquelais : les participants à l’opération «Sème ta Zad» se répartissent les lopins de terre sur le site.

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Récit de la journée Sème ta zad !

"   Les champs sont encore bien humides pour une grande action agricole, mais cela fait fait quelques jours que ça fourmille un peu plus encore partout sur la zone : préparation des chantiers, des scènes, des gâteaux, dégagement de certains chemins, signalisation... Puisque la commission du dialogue conseille de poursuivre le projet d’aéroport, mais que le gouvernement risque de ne pas oser se lancer dans de nouvelles expulsions avant d’avoir révisé quelque peu la copie, notre réponse immédiate sera d’asseoir l’occupation à long terme de la zone par de nouveaux projets agricoles.

En préambule à la journée "sème ta zad", bonne surprise hier soir puisque vers 22h, la préfecture a décidé de retirer ses troupes du carrefour de la Saulce, point central au coeur de la zone menacée par l’aéroport. Cela fait 141 jours que l’on vit avec une occupation policière permanente : harcèlements, ralentissements et perturbations de nos allées et venues avec le choix de contourner à pied par les champs ou de se faire contrôler, fouiller et humilier. On peut donc dire que leur départ de la Saulce est un sacré soulagement. Immédiatement, le joyeux message passe, par la radio, par les chemins, d’une maison à l’autre... Tant et si bien qu’assez vite une fête s’improvise sur la route, avec quelques chicanes et brasero. La fête est quelque peu perturbée par la présence de deux camions de gendarmerie restés en retrait dans un chemin attenant, qui appellent leurs collègues en renfort et finissent par balancer quelques lacrymos et grenades assourdissantes au Carrefour. Ce samedi matin alors que les cortèges se préparent à partir, plus de traces de gendarmes. Comme pour le 17 novembre on dirait qu’ils ont choisi de faire profil bas ou de faire comme si il n’y avait pas une occupation militaire quand les caméras débarquent. Il s’agit maintenant d’être attentif-ve-s à ce qu’ils ne reviennent pas dès lundi et à ce qu’ils nous lâchent définitivement les basques.   "

[...]

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