Billet de blog 1 septembre 2012

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Nucléaire : La chambre à gaz atomique.

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Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.

Extraits choisis de l'ouvrage sur les « essais atomiques » rédigé avec soin par

le professeur Paolo Scampa exposant de manière directe et détaillée certains des

effets délétères des radiations ionisantes sur l’environnement et sur l'homme.

http://www.vff-marenostrum.org/News/La-chambre-gaz-atomique-P.Scampa-2012.pdf

Hiroshima n’a pas fini de tuer.

Les bombes atomiques projettent dans le futur une radioactivité artificielle démultipliée.

C’est un fait physique indiscutable dont il incombe de se souvenir.

…du futur faisons table rase…

Durant 35 ans, du 16 juillet 1945 au 16 octobre 1980, le monde a sombré d’Est en Ouest dans la plus absurde et la plus gigantesque des guerres atomiques sans conflit qui en a ruiné à jamais la biosphère: « les essais ».

Durant cette brève période la terre a en effet subi au moins 541 explosions atomiques atmosphériques et 2 « vrais » bombardements nucléaires sur les villes japonaises d’Hiroshima.

De cette contamination atomique planétaire aussi épouvantable qu’irréfutable inutile d’en chercher trace dans les rapports périodiques consacrés aux « essais » atmosphériques d’organismes internationaux comme l’UNSCEAR, l’OMS ou l’AIEA prix Nobel de la paix…

Ces organismes annoncent certes l’énergie explosive déployée (que l’on supposera véridique) mais n’exposent que de manière scandaleusement sous-estimée le poids de matière fissionnée dispersée sur la planète.

Dans ses tables l’UNSCEAR retranche en effet les dépositions locales des retombées mondiales comme si ce qui était retombé à proximité des explosions était retombé… sur une autre planète !!!

(http://fr.wikipedia.org/wiki/UNSCEAR)

En outre, ils font aussi carrément œuvre de censure criminelle dès qu’il s’agit de souligner qu’une explosion atomique de fission dissémine en moyenne 9 fois plus de plutonium ou d’uranium enrichi que de produits de fission.

Par la grâce de cette omission inqualifiable plus de 80 tonnes de débris atomiques sont ainsi tout bonnement effacés de leurs rapports et, aux yeux confiants du monde qui mange et qui respire, de la biosphère. (Sans même mentionner les tonnes d’uranium 238 qui ont été vaporisées au cours des « essais » ni les tonnes de tritium « non consommé » répandues par les bombes thermonucléaires.)

En effet, pour ces institutions censées assurer l’information et la radioprotection des populations mais, qui sait, soucieuses d’assurer avant tout l’extinction « génotoxique » de l’espèce humaine, au plus, 10 tonnes de plutonium auraient été employées au cours des « tests » atmosphériques…

Consulter leur documentation contaminée de surveillance radiologique et d’impact sanitaire avec l’espoir d’y trouver quelque rigueur objective est en cela une pure perte de temps.

Ce ne sont que des rapports à charge pour instruire directement les cours martiales.

Inutile de remarquer que cette lâche trahison à leur devoir sacré de protection des populations et de vérité les institue de facto en kapos atomiques du monde.

Il y a-t-il en effet une différence substantielle entre ces SS affables qui indiquaient le chemin des douches et ces savants de la radioprotection en cravate qui cachent aux habitants monde que 80 tonnes de plutonium et d’uranium enrichi se promènent dans la biosphère, enveloppent chaque être vivant de la naissance à la mort, s’infiltrent en permanence en eux pour les agresser de l’intérieur ?

Ne participent-ils pas tous deux de la même perfide ignominie ?

Seul d’invétérés catastrophistes s’alarmeraient du fait que chaque mètre cube d’air contienne désormais des millions de nanoparticules de plutonium, l’un des plus redoutables poison radiologique artificiel de ce monde émettant des particules alpha, véritables bombes atomiques pour l’ADN des cellules.

Nos autorités préposées à la radioprotection n’ont par bonheur pas cette stupidité là.

Elles ont en revanche la sagesse de confier en des instruments de détection dont les seuils de détection permettent de ne rien détecter du tout des très fines particules. (Et oui les machines ont une limite et les particules radiotoxiques situées en dessous de cette limite abondent néanmoins...)

Elles ont aussi la clairvoyance d’évaluer les dommages biologiques de la radioactivité interne avec des coefficients de doses falsifiés qui émanent directement de commissions « savantes » instituées à l’époque pour garantir la poursuite des « essais » atmosphériques, foncièrement propres, et aujourd’hui renouvelées pour garantir que l’industrie nucléaire puisse de plein droit relâcher ses effluents radioactifs plus propres encore.

Nos autorités préposées ont la perspicacité d’accueillir ces coefficients de dose viciés comme une vérité révélée sans savoir ni les recalculer, ni en contrôler les fondements physiques.

Elles sont en définitive incompétentes au point d’abandonner la terre à son inexorable agonie atomisée.

Elles sont démentes au point de s’immoler au cancer radiologique généralisé que d’aucuns espéraient peut-être qu’il fût l’exclusive des masses radiocommandés.

Elles sont étouffantes au point d’empêcher que ne se lève le moindre salutaire sursaut savant d’humanité.

(…)

Il n’existe d’ores et déjà plus de millimètre cube d’air libre de particules radioactives artificielles.

Nous vivons dans une douce ambiance nucléaire permanente.

C’est un fait aussi répugnant qu’incontournable.

L’invisible goulag atomique est servi.

Inspirez …expirez …mais pas tout de suite, pas trop

vite…

Par la grâce de ces doctes enfants du diable que l’on loue tant (les physiciens nucléaires), nous vivons en effet désormais et à jamais dans une chambre à gaz radioactive infiniment vaste et à effet tumoral retardé.

Du soir au matin nous baignons libres dans une atmosphère insalubre saturée de radionucléides artificiels qui sont autant de minuscules bombes cancérigènes à retardement. Inspirant paisiblement nos 28 m3 quotidiens d’air surchargé de nanoparticules atomiques, nous vivons tranquilles l’aube d’une patiente et irréversible solution terminale qui viendra avec le temps.

Notre monde a en somme glissé de facto de la dictatoriale solution finale « pour les autres » à la démocratique solution terminale « pour tous »…

Du Zyklon B au 239Pu tel est bien la mesure inavouée du progrès politique connu par l’humanité après la seconde guerre mondiale.

Heil Nuk...

Que pourrions-nous dire d’autre face à ce crime radiologique contre l’humanité ?

Illustration 1

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