Bon, on parle beaucoup des installations nucléaires passées, existantes, qui nous donnent déjà beaucoup d'inquiétudes et de soucis... mais "ils" en font d'autres, des nouvelles, des "du feu de Dieu"....si, si.... les écolos au gouvernement ont un os dans la gorge avec l'autorisation de progresser sur le dossier "Astrid", lointain héritier du "Superphénix" de sinistre mémoire qui n'a jamais fonctionné mais qui a coûté et coûte encore les yeux de la tête aux contribuables français (si c'est au lobbies que ça coutait, ils feraient peut-être plus attention.....)....
Non, non, aujourd'hui parlons de l'ITER.... qu'est-ce que c'est et pourquoi en parler ?
voyons voir....ah....
"À l'horizon 2027, un soleil s'allumera dans la chambre à vide d'ITER. Ce petit astre artificiel se nourrira d'un mélange gazeux porté à très haute température (un plasma) constitué à parts égales de deutérium et de tritium, les deux isotopes de l'hydrogène. En mettant en œuvre ces combustibles, ITER entrera dans la phase proprement « nucléaire » de son programme de recherches, celle qui doit ouvrir la voie à l'exploitation industrielle et commerciale de l'énergie de fusion."
Lire la suite (longue....) de la présentation en cliquant ici !
...un soleil s'allumera....pas plus, pas moins.... pourtant on a déjà un, soleil, qui a l'air en parfaite santé et en parfait état de fonctionnement !!!!
Agrandissement : Illustration 1
(on peut cliquer sur l'image pour l'agrandir, prévoir les lunettes de soleil ! :o)
en plus, il est assez loin de la Terre pour qu'il ne soit pas (trop) dangereux pour "notre" santé.... c'est pas comme à Cadarache.....
Enfin, bon, oui, le titre.... c'est que j'ai lu un article sur ce sujet qui fait un peu le point, et qui en profite pour appuyer où ça fait déjà mal : le budget et le timing.....
"Des fissures perturbent le chantier d'Iter"
C'est le titre de l'article publié sur le site de "laprovence.com" le 7 juin 2012 (je sais, je suis un peu en retard pour les news...)... on est contents, y'a déjà des fissures et c'est pas fini de construire.....
que lit-on ?
"Le quotidien La Provence révèle ce jeudi 7 juin l'existence de fissures microscopiques dans le béton des murs de soutènement. L'exploitant d'Iter, le projet de recherche sur la fusion nucléaire actuellement en cours de construction à Cadarache (Bouches-du-Rhône), doit maintenant répondre aux demandes de l'ASN.
"Le mois d'avril a été un tournant pour le site de construction d'Iter, et en particulier pour le complexe du tokamak", explique Fusion For Energy - l’agence chargée de gérer la contribution européenne - sur son site. Vraisemblablement, le mois de juin va lui aussi marquer la progression du projet de réacteur nucléaire expérimental.
La Provence révèle ce jeudi 7 juin que des fissures microscopiques ont été détectées dans le béton qui protège la cavité. Les parois verticales de la fosse du tokamak – où sera installé le réacteur – sont touchées. "Des fissures verticales ont été relevées sur ces voiles cotés intrados et extrados", spécifie l'organisme dans une lettre de suite d'inspection. Ces fissures ne dépassent pas 0,5 mm."
....pour lire la suite, cliquer sur le titre (le lien y est ;o)
d'après Joëlle Elbez-Uzan, chef du bureau de sûreté nucléaire d’Iter Organization, qui répond à L’Usine Nouvelle : "Il faut relativiser le problème des fissures" (cliquer sur le lien....)
"Il faut relativiser ce problème de fissures. Elles sont vraiment mineures. La fissuration du béton est un phénomène intrinsèque au matériau. Cela arrive systématiquement. Mais lorsqu’elles apparaissent, il faut les constater, les mesurer et les traiter éventuellement suivant leur largeur. Sur le chantier d’Iter, elles sont inférieures à 0,5 mm. Cela ne remet absolument pas en cause la durabilité de l’ouvrage. Il n’y pas d’impact non plus sur le plan de la sûreté.
Tout le problème réside dans le fait que nous sommes dans une installation nucléaire, il faut donc respecter les procédures à appliquer. Des règles sont édictées dans l’arrêté qualité de 1984 relatif à ces installations, notamment concernant les détections de non-conformité. C’est la raison pour laquelle il faut être très rigoureux avec ces procédures. Et il est indispensable de définir des actions correctives, des traitements qui soient adaptés à l’importance de la fissure."
....au diable les mauvais coucheurs.....
En tout cas, l'Autorité de Sûreté Nationale (ASN) est tellement satisfaite que l'on peut lire par ailleurs que :
"INB : le décret d'autorisation
Le Conseil était en session lorsqu'Iter Organization a annoncé avoir reçu, le 20 juin, un courrier officiel de l'ASN (l'autorité de sûreté nucléaire). Au terme de 18 mois d'examen, considérant qu'Iter avait pris en compte l'ensemble des recommandations qui lui avaient été faites, l'ASN juge "qu'à ce stade du processus d'autorisation de création, les conditions opérationnelles et le design d'Iter sont conformes aux exigences de sûreté."
Dans les semaines qui viennent, l'ASN soumettra à la signature du gouvernement français la proposition de décret autorisant la création de l'INB (installation nucléaire de base). Une étape majeure sera alors franchie."
Lire l'extrait dans son contexte en cliquant ici : "Iter : le conseil pointe du doigt le budget et le calendrier" article publié sur le site de "laprovence.com" et qui retrace "la 10e session du conseil Iter (qui) a réuni, jeudi et vendredi à Washington (USA) les représentants des sept nations membres du projet de recherche sur la fusion nucléaire : Chine, Union européenne, Inde, Japon, Corée, Russie et Etats-Unis. Chacun a pu évaluer l'avancée des travaux à Cadarache, notamment au niveau des fondations parasismiques du tokamak, désormais achevées."
On peut y lire également :
[...] le conseil a exprimé sa "préoccupation quant aux retards dans la fabrication de certains des principaux éléments de la machine, comme la chambre à vide". Les membres souhaitent en effet qu'IO "définisse et mette en oeuvre au plus tôt, en étroite collaboration avec les agences domestiques, une stratégie de rattrapage des retards".
Ils ont par ailleurs réaffirmé la nécessité de maintenir le projet "dans les limites du calendrier et dans les contraintes du budget". D'abord estimé à moins de 5 milliards d'euros, le coût du projet atteint désormais le triple.
"Augmenter la vitesse du train international"
Dans sa réponse, Iter Organization a présenté "un ensemble de mesures résolues et innovantes, propres à prévenir tout retard supplémentaire." Osamu Motojima, directeur de l'organisation internationale, a comparé le projet de recherche à "un grand train international". "Nous devons le maintenir sur ses rails et notre mission, tout au long de l'année qui vient, va consister à augmenter sa vitesse." [...]
un grand train international......
....ne ratez pas les vidéos.....