Si l'on entend beaucoup parler du nucléaire "civil" en ce moment, et c'est une très bonne chose que de voir ce débat enfin sur la place publique, ce n'est pas le cas du nucléaire "militaire" qui pourtant occupe une place tout à fait importante dans la "tête" de nos dirigeants français....
Mais un évènement récent tout à fait insolite a attiré l'attention sur ce sujet, ainsi on peut lire sur le site de Rue89 cet article :
"L'armée cachait depuis 18 mois un accident de transport nucléaire".... Ah ?!
Lisons :
"L'accident était vraiment trop gênant, alors l'armée a préféré le dissimuler. Le quotidien La Marseillaise révèle vendredi qu'en juin 2010, un camion de transport nucléaire a eu un accident sur la base aérienne d'Istres, dans les Bouches-du-Rhône. Son conducteur, qui roulait en excès de vitesse, a voulu éviter un autre militaire qui faisait son footing. Trois personnes ont été blessées.
Selon les autorités, le camion ne contenait pas d'ogive nucléaire. Mais ce véhicule spécialisé, d'une valeur de 50 millions d'euros, est hors d'usage. La grande muette n'a pas dissimulé les choses à moitié : alors que le chauffeur, un caporal-chef de 28 ans qui sera jugé en janvier, n'était pas habilité à piloter l'engin, ses supérieurs l'ont autorisé après l'accident, avec effet rétroactif..."
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Sur le site de "La Provence.com" également : "L'accident d'un transport d'ogives nucléaires à Istres devant la justice"
"Un caporal-chef de 28 ans comparaîtra le 16 janvier prochain devant la chambre militaire du tribunal de grande instance de Marseille pour l'accident d'un camion de transport d'ogives nucléaires survenu en juin 2010 sur la base aérienne 125 d'Istres. Tenu secret jusqu'ici, cet accident a été révélé hier matin par nos confrères de La Marseillaise selon qui le chauffeur est poursuivi pour blessures involontaires, mise hors service d'un matériel à l'usage des forces armées et violation de consignes. L'armée aurait demandé que son procès se tienne à huis clos le 16 janvier.
[...]
L'enquête aurait également permis de préciser que le chauffeur ne possédait pas les qualifications requises pour conduire ce type de camion et que l'armée de l'Air lui aurait décerné le brevet nécessaire "par équivalence" deux semaines après l'accident, avec effet rétroactif au 1er mars 2010. Cité par La Marseillaise, le délégué à la sûreté nucléaire et à la radioprotection pour les activités et installations intéressant la défense, Bernard Dupraz, a admis que ce dossier recelait "des choses inacceptables"
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On en parle également sur le site du "Parisien.fr" : "L'accident d'un camion de transport nucléaire sur la base d'Istres tenu secret depuis 18 mois (presse)."
A suivre donc le 16 janvier prochain...

(photo non contractuelle...)