Billet de blog 22 décembre 2012

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Areva accusée de négliger l'impact de ses mines d'uranium en Afrique

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C'est un sérieux coup de canif dans l'image "responsable" affichée par Areva : l'ONG Sherpa a annoncé, mardi 18 décembre, qu'elle mettait fin à son partenariat avec le groupe nucléaire français pour la mise en place d'un observatoire de la santé autour des sites miniers où il exploite l'uranium au Niger et au Gabon, estimant que l'entreprise en fait aujourd'hui uniquement une "opération de communication".

En juin 2009, après deux ans de négociations, Areva et les ONG Sherpa et Médecins du Monde avaient signé un accord à l'ambition inédite : créer des structures médicales permettant de suivre l'impact des activités d'extraction d'uranium sur la santé des travailleurs et des populations vivant à proximité des mines, et notamment le risque lié aux radiations.

Ce partenariat faisait suite à des études alarmistes menées depuis 2003 par des ONG locales, la Commission de recherche et d'information indépendantes sur la radioactivité (CRIIRAD) et l'association de juristes Sherpa. D'après ces travaux, l'exploitation d'uranium par Areva dans les mines d'Arlit, au Niger, et de Mounana, au Gabon, donnait lieu à un "désastre sanitaire et environnemental". Des niveaux de radioactivité élevés sont alors mesurés dans l'eau, dans les sols ; des déchets radioactifs sont découverts à l'air libre non loin des habitations ; le manque d'équipements de protection et de suivi des travailleurs est pointé du doigt.

Lire également :  Uranium : le Niger juge très déséquilibré son partenariat avec Areva


SOURCE LE MONDE ICI

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