Compte rendu du voyage du Groupe de travail post-Fukushima de l'inter-CLI de la Manche tel que l'a vécu Didier ANGER, au titre du CRILAN.
UNE DÉLÉGATION Inter CLI DE LA MANCHE AU JAPON: UNE VISITE SOUS CONTRÔLE DANS LA PRÉFECTURE DE FUKUSHIMA. 13-21 AVRIL 2013
Les autorités japonaises semblent intéressées par la création de CLI près des INB, prétendument indépendantes en France, et du pouvoir central et des industriels, à composition diversifiée, élus, experts, syndicalistes et associations, dans lesquelles on évoque une “ nouvelle gouvernance”, expression de plus en plus employée, sans que l’on en définisse le contenu.
Sous la responsabilité du Conseil Général de la Manche, une délégation du groupe de travail inter CLI post Fukushima sur les risques du nucléaire, souhaitait pour sa part se rendre au Japon dans la Préfecture (Département) de Fukushima où se situent les réacteurs accidentés, en bord de mer, avant de publier son “livre blanc” .
Le “chef” de la délégation était Pierre BIHET, conseiller général PS, employé d’AREVA NC. Ce “ chef” m’a d’ailleurs à deux reprises, reproché, avec véhémence, mes interventions “déplacées”. Faisaient partie de la délégation, 3 autres élus, anciens, ou encore employés d’AREVA NC, dont le maire de Flamanville, le Président du District des Pieux, le maire de Digulleville où se situe le centre de stockage Manche (CSM), un conseiller régional EELV, un scientifique, ancien du CEA à la Hague, un représentant des “ordres” (Pharmacien), un agriculteur de la Hague ( FDSEA), 2 syndicalistes d’AREVA ( FO et CGT). Complétaient la délégation, 2 associatifs, Yannick ROUSSELET pour Greenpeace et moi-même pour le CRILAN.
La délégation était accompagnée de trois salariés du Conseil général dont le directeur des CLI et de cinq journalistes ( FR3, La Presse de la Manche, Ouest-France et la Manche Libre). On le constate, le rapport de forces au sein de cette délégation était en faveur d’AREVA NC. Étonnante absence d’EDF. … // …le développement et suite à lire en pièce jointe (Pdf).
Didier Anger conclu....//.... Ceci signifie clairement que l’on se prépare à une catastrophe nucléaire, en France, comme ailleurs dans le Monde, et que l’on essaie d‘en gérer les effets, de façon à sauver l’industrie nucléaire. Alors que la France se prépare à rafistoler ses vieilles centrales pour prolonger leur vie à 60 ans, et qu’elle continue de se considérer à la pointe du développement du nucléaire dans le monde- “bizness is bizness ! ”, ne tombons pas dans le piège. VIGILANCE.
Didier Anger, pour le CRILAN. Les Pieux, le 26 avril 2013
Publié avec l'accord du CRILAN. Que je remercie au passage pour leur engagement.