L'un des correspondants permanents du Guardian aux Etats-Unis, Michael Tomasky, s'est livré dans l'édition du 4 novembre à une analyse détaillée des enjeux de l'élection présidentielle américaine, dans son blog, consacré, pour la dernière fois, au duel Obama-McCain. Pour Tomasky, qui avoue n'avoir pas beaucoup cru aux chances du sénateur de l'Illinois, cette fois, il n'y a plus de doute, ce sera Obama et largement.
En effet, après avoir scruté chaque état américain, après avoir soupesé les swing states et avoir évalué de quel côté ils vont basculer, Michael Tomasky considère que non seulement l'élection du candidat démocrate ne fait aucun doute, mais en plus ses calculs, expliqués en détail sur l'édito-vidéo du Guardian, le conduisent à penser que le nombre de grands électeurs qu'Obama va glaner aujourd'hui pourrait atteindre 348, ce qui aurait des allures de raz-de-marée, ou plus exactement, pour reprendre la métaphore de langue anglaise, un glissement de terrain, a landslide.
Dans la même édition, on trouve un autre édito-vidéo, de l'éditorialiste Jonathan Freedland, qui, lui aussi va dans le même sens, celui de l'histoire, de toute évidence. Pour Freedland, les petites considérations sur le fond raciste de certains américains seront balayées par l'immense besoin de changement et par la nécessité de rayer d'un trait les sinistres huit années républicaines de Bush. Obama, donc !