Nicolas Chapelle (avatar)

Nicolas Chapelle

Abonné·e de Mediapart

Billet publié dans

Édition

44

Suivi par 172 abonnés

Billet de blog 22 août 2008

Nicolas Chapelle (avatar)

Nicolas Chapelle

Journaliste - Pigiste

Abonné·e de Mediapart

Obama, Trop démocrate pour gagner ?

Frederic Salmon est chercheur, il s'intéresse à la science électorale de façon pluridisciplinaire, et prend en compte dans ses études les aspects sociologiques, démographiques, ethniques... Il est l'auteur de plusieurs ouvrages dont Atlas historique des Etats-Unis, de 1783 à nos jours, publié chez Armand Collin. Sur son site internet, il propose en accès libre des cartes et des analyses des élection américaines depuis 1788.

Nicolas Chapelle (avatar)

Nicolas Chapelle

Journaliste - Pigiste

Abonné·e de Mediapart

Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.

Frederic Salmon est chercheur, il s'intéresse à la science électorale de façon pluridisciplinaire, et prend en compte dans ses études les aspects sociologiques, démographiques, ethniques... Il est l'auteur de plusieurs ouvrages dont Atlas historique des Etats-Unis, de 1783 à nos jours, publié chez Armand Collin. Sur son site internet, il propose en accès libre des cartes et des analyses des élection américaines depuis 1788.

Illustration 1

Il nous livre une analyse sur la désignation de Brack Obama face à Hillary Clinton, un choix dangereux selon-lui. Barack Obama rallie ce qu'il nomme «le noyeau dur de l'électorat démocrate», suivant des critères culturels et sociaux, alors que Mme Clinton aurait été plus à même de rallier des électeurs hésitants, or la vulgate voulant que «les élections se gagnent au centre» s'avère souvent juste. Plus exactement, elles ne se gagnent pas au centre mais chez les indécis. Les démocrates convaincus auraient quoi qu'il en soit voté démocrate, qui que soit la ou le candidat.

De la même manière, la force de John McCain tient dans le fait qu'il paraît plus apte à conquérir des voix chez cet électorat non encore aligné, que son adversaire perdant M. Huckabee.

Cependant, Frederic Salmon nuance son propos par des facteurs environnementaux. La désastreuse situation économique du pays pourrait profiter au candidat démocrate. Les électeurs risque de ne pas se priver de sanctionner le camp républicain pour cette situation, d'autant que les propositions économiques de McCain sont jugées par le chercheur «attentistes et classiques pour économie prospère». De plus, la campagne de McCain a été essentiellement faite d'attaques contre son adversaire (avant même que celui-ci ne soit désigné) ce qui peut-être entendu par l'électorat comme un défaut de programme et d'arguments. D'autant que le candidat ne bénéficiait pas de la très performantes équipe de communication de Georges W ; Bush en 2000 et 2004.

Pour plus d'analyses, rendez-vous sur le très riche site de Frédéric Salmon.

Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.