Et oui, les plus forts ont gagné, rien à redire à ça sinon à féliciter notre meilleur ennemi qui est venu s'imposer au Stade de France et remporter ainsi un Grand Chelem mérité après 13 ans de disette.
Rien à redire d'autant plus que les Anglais ont maîtrisé leur match et n'ont jamais vraiment tremblé n'ayant eu qu'à s'appuyer sur nos erreurs pour éloigner la menace dès lors qu'elle se faisait plus précise.
Ils ont actuellement ce qui nous manque, c'est à dire cette patience et cette maîtrise qui leur permettent de finir les coups alors que nous réalisons le plus dur et nous loupons complètement dès qu'il s'agit de marquer.
On est bons dans la préparation mais mauvais dans la concrétisation alors qu'eux concrétisent sans avoir à forcer leur talent puisque nous leur donnons les moyens de marquer, sans qu'ils aient à déployer toute l'énergie nécessaire au travail préparatoire, en commettant l'erreur fatale de défense qui leur permet de nous assommer sans difficultés.
J'en veux pour preuve cet essai de Care à la 13ème minute.
On en était à 3 partout et les Français dominaient plutôt les débats avec un engagement de tous les instants que les Anglais, malgré leur organisation défensive irréprochable, avaient beaucoup de mal à contenir.
En effet, on avait réussi à percer plusieurs fois leur premier rideau défensif par l'indermédiaire notamment de Spedding et Vakatawa qui leur en faisaient voir de toutes les couleurs mais, comme d'habitude, nous n'arrivions pas à concrétiser ces beaux mouvements à cause de nos éternelles fautes de soutien ou mauvaises inspirations dès que nous sommes dans le dos de la défense...
Rageant car notre domination n'avait été récompensée que par 3 maigres petits points dûs à une pénalité convertie par Machenaud à la 3ème minute.
Ce léger avantage ayant d'ailleurs été réduit 2 minutes après par Farrel suite à la 1ère incursion anglaise dans notre camp.
Et on en arrive à cette fameuse 13ème minute.
Suite à l'égalisation de Farrell, on domine, on domine mais on ne marque rien, les Anglais plient mais arrivent à remettre la main sur le ballon, remettent la marche avant mais assez difficilement car notre défense fait bonne garde.
Un lancement de jeu anglais, un regroupement qui a l'air inoffensif à 50 mètres de notre en-but et un défenseur français qui oublie de fermer la porte à ras du regroupement.
A l'ami Care, faut pas lui faire 2 fois celle-là et ça n'a pas loupé, pan, il se fait la valise à ras du regroupement et échappe sans difficultés à Poirot qui a essayé de refermer la porte à la désespérée mais quand on pèse 120 kilos et que l'autre en fait 85 et a un temps d'avance, c'est mission impossible.
Du coup, l'ami Care, il met la mobylette en route et va marquer sans plus d'opposition au milieu des pagelles...
Farrell transforme ça du talon et nous voilà menés 10 à 3 sans que ça ait coûté une goutte de transpiration en trop aux Anglais.
Résultats des courses, les Anglais mènent donc au score alors que nous avons dominé tout le premier quart d'heure et en plus, sur ce regroupement à la con au milieu du terrain, on y laisse Trinh-Duc avec une cheville dans la boite à gants...
Décidément, ce pauvre Trinh-Duc, il n'a vraiment pas de chance surtout qu'il avait plutôt bien démarré le match en n'hésitant pas à varier le jeu et à offrir une carte offensive supplémentaire grâce à son engagement sur la ligne d'avantage...
Plisson rentre donc.
Je l'aime bien Plisson, il des qualités, aucun doute à ce sujet mais je trouve qu'il a beaucoup de mal à franchir le pas du niveau international et on en a encore eu la preuve hier soir avec Dubois, le coach des lignes arrières françaises venu du Stade Français et qui le connait donc bien, qui a pété une durite sur le bord de touche en lui demandant énergiquement de faire ce que tout le monde voyait sauf le principal intéressé, à savoir, lorsqu'on était sous la pression, de dégager son camp par du jeu au pied long afin d'obliger les Anglais à repartir du fond du terrain et nous donner le temps de nous réorganiser défensivement.
Et ça, les Anglais, ils savent le faire par Ford ou Farrell interposés.
Dès qu'ils arrivent à remettre la main sur le ballon lorsqu'ils sont dominés, ils ne s'embarrassent pas, paf, un grand coup de pied, on se réorganise et on va presser dans le camp de l'adversaire l'obligeant à laisser un maximum d'énergie à multiplier les temps de jeu pour remonter le ballon...
Nous, on sait pas faire...
On multiplie les temps de jeu dans nos 22 mètres au risque de se faire contrer et on laisse une énergie folle à mettre 2 minutes à remonter péniblement le terrain ce qui fait qu'on manque de lucidité au moment de conclure et on en revient à mon introduction, à savoir la faute de main ou de soutien ou d'inattention qui fait qu'on se vautre à l'approche de la ligne et qu'on ne concrétise pas...
Il a fallu que Dubois passe une dégagée à Plisson pour qu'il commence enfin à le faire alors que les Anglais, pas besoin de leur hurler dessus ni même de leur dire, ils font...
Bon, on ne se laisse pas abattre par ce coup du sort et on y retourne courageusement ce qui permet à Machenaud de convertir une nouvelle pénalité à la 17ème minute et nous voilà revenus à 10 à 6.
On remet la main sur le ballon, on enchaîne les temps de jeu mais la défense anglaise veille et attend patiemment son heure sous la mitraille.
Heure qui finit par venir...
Un ballon perdu nous voilà renvoyés dans notre camp et la machine anglaise met en route...
Un coup dans le zig, un coup dans le zag et Cole marque en moyenne position...
Malédiction et en plus, il semble qu'il y ait quand même bien une obstruction d'un des frérots Vunipola (pas le tank, l'autobus) sur la montée défensive de Guirado l'obligeant à le dézinguer lui plutôt que Cole...
Une bronca de la foule pousse l'innénarrable M. Owens (l'arbitre) a quand même jeter un oeil distrait à la vidéo sur un seul angle de vue, ce qui ne l'empêche pas de valider l'essai jugeant que l'intervention de Vunipola n'avait pas gêné Guirado qui avait choisi délibérément de la plaquer lui plutôt que Cole...
Mouais, ça se discute mais l'ami Vunipola, il me semble quand même bien qu'il est devant Cole et en plus en travers de la course défensive de Guirado donc à tout le moins hors-jeu mais bon, l'arbitre a pris sa décision et il n'y a pas à y revenir.
Tiens ça me rappelle une anecdote me concernant quand je jouais en 3ème division à Digoin la saison 1985-86.
On part en déplacement à Albertville pour jouer contre le club d'Ugine-Albertville, je jouais au talonnage et, à l'époque, je peux vous dire que dans ce beau coin des Alpes, y'avait pas que des flocons de neige qui tombaient...
Bref, match dur et heurté et, en tant que talonneur, mon boulot sur touche défensive était de garder le couloir des 5 mètres.
Touche pour Ugine à 10 mètres de notre ligne, je reste bien concentré dans mon couloir et l'équipe adverse nous joue une magnifique combinaison exécutée à toute allure sur laquelle je vois le demi de mêlée adverse débouler dans mon couloir à toute vibrure.
A 10 mètres de la ligne, si je me loupe, il marque et je lui colle donc le tampon de sa vie, une cathédrale (permis à l'époque) et à la retombée, je lui mets mes 90 kilos de l'époque dans ses 70 kilos...
Il couine et hurle à la pénalité vu qu'il ne portait pas le ballon !!!
Merde alors, j'avais pas vu mais bon, comme on dit, pas de voyage à vide...
En fait, leur combine, c'était justement fait pour récupérer la pénalité en recherchant le placage sans ballon...
Bien joué et tout dépend donc maintement du jugement de l'arbitre...
Bon, je ne m'en faisais pas trop, au pire ça sera pénalité vu que le carton jaune n'existait pas et que pour se faire sortir à l'époque, c'était comme pour le sketch de Coluche, c'est, qu'à moins de commettre un attentat, au bout de 30 avertissements t'avais un blâme et au bout de 30 blâmes, on envisagerait peut-être une suspension...
L'arbitre s'avance donc, observe la scène du mec en train de passer son concours d'entrée à l'Actor's Studio, regarde l'endroit du terrain où nous sommes et lui balance froidement :
"vu l'endroit du terrain où nous sommes et la situation, il ne pouvait pas faire autrement que vous plaquer donc merci de vous relever et on reprend immédiatement par une mêlée pour vous aux 15 mètres."
Il va sans dire que ça a fini de scier mon nouvel ami, on a joué la mêlée qui s'est relevée mais c'est une autre histoire...
Bon, fin de l'anecdote et j'en reviens à plus intéressant...
On a pris un essai que ne s'est pas privé de transformer Farrell et nous voilà mené 17 à 6 à la 23ème minute, pratiquement contre le cours de jeu, ce qui est encore plus rageant.
Et on se remet courageusement à la tâche mais voilà, toujours le mauvais choix, la mauvaise inspiration qui nous empêche de marquer des gros points et on doit se contenter des 3 points supplémentaires d'une pénalité convertie par l'impeccable Machenaud pour revenir à 17 à 9 à la 29ème minute.
Rebelote à la 39ème minute, Machenaud rajoute 3 points mais ça n'est pas cher payé, on mériterait mieux, seulement voilà, on commence à se faire contrer en touche et on gaspille nos munitions devant la patience anglaise.
Donc 17 à 12 à la 39ème minute et surtout, ne pas prendre de points maintenant.
Par contre, les Anglais aimeraient bien marquer à nouveau histoire nous mettre la tête sous l'eau avant la pause et nous imposent alors une séance des plus virulentes devant notre ligne d'essai en multipliant les temps de jeu et les charges de leurs avants mais rien n'y fait, nous tenons bien la baraque défensivement à force d'organisation, de courage et d'abnégation finissant même par les pousser à la faute, remportant donc cet ultime bras-de-fer avant la mi-temps.
Bien je me dis qu'on n'est pas mal, on est bons en mêlée, contrairement à la semaine dernière, par contre, l'alignement anglais, par Kruis et surtout par cette nouvelle pépite d'Itoje, commence à nous poser des problèmes en touche et il va falloir y remédier sinon, on va manquer de munitions pour arriver à les basculer.
De même, toujours ces problèmes récurrents de maîtrise à l'approche de la ligne et d'alternance dans le jeu alors que notre défense est plutôt pas mal (sauf sur cette erreur de débutant de la 13ème minute) et qu'on a montré qu'on pouvait franchir leur er rideau défensif donc que notre animation offensive commençait à être performante.
Il faut continuer à s'y filer, améliorer ce qui cloche et on devrait pouvoir y arriver car on sent quand même que les Anglais ne sont pas vraiment sereins et qu'ils sont même surpris de notre performance donc il faut essayer de leur mettre la tête sous l'eau en marquant dès l'entame de la 2nde période histoire de leur mettre un peu le ver dans la ciboulot...
Et on s'y colle courageusement, dominant à nouveau le début de 2nde mi-temps, mais là encore, on ne marque pas d'essai et notre débauche d'énergie ne nous permet que d'inscrire une nouvelle pénalité à la 43ème minute ce qui nous ramène à 17 à 15...
Et pan, encore une de nos vieilles mauvaises habitudes qui revient, on se met à la faute sur l'engagement et Farrell ne laisse pas passer l'occasion :
20 à 15 à la 44ème minute.
A refaire...
Et on refait mais de plus en plus difficilement car, si nous dominons la mêlée suite aux entrées de Chiocci et Atonio, les Anglais commencent vraiment à dominer la touche et à nous priver de nos propres munitions et on le sait, à ce jeu, des touches ils s'en jouent bien plus que des mêlées et les Anglais sont quand même suffisament solides et malins dans ce secteur pour s'éviter la punition que nous avions infligé aux Irlandais, par contre, en touche, ils nous mettent vraiment à l'amende et nous piqueront 4 ballons importans sur nos lancers et ça, à ce niveau, c'est rédhibitoire pour espérer gagner un match.
Les minutes passent mais notre légère domination est stérile, rien n'y fait, il faudra donc nous contenter d'une nouvelle pénalité qui nous amènera à 20 à 18 à la 50ème minute.
C'est pas cher payé surtout que les Anglais appuyent sur le champignon et que les rentrées de leurs remplaçants, notamment Youngs, semble leur donner un deuxième souffle.
D'ailleurs, sur une mêlée qui semblait pourtant anodine à 60 mètres de notre ligne, Vunipola le tank s'échappe sur 20 mètres ("Dis-moi Leroux où t'es, dis-moi Leroux t'es où ?" Merci Stromae), regroupement, Youngs se fait la malle à ras, voit qu'il n'a pas de soutiens au près, que la défense se resserre sur lui, et délivre donc une magnifique petit coup de pied à suivre croisé en direction de l'aile gauche où surgit Watson qui s'empare du ballon dans la course et marque en coin !!!
Caramba !!!
Magnifique, certes mais caramba quand même !!!
Farrell rate la transformation mais ça donne quand même 25 à 18 pour l'Angleterre à la 57ème minute...
Là, il faut vraiment réagir car on approche de la 60ème minute et si on lâche l'affaire maintenant, on va charger grave et remplir les soutes donc faut remettre l'ouvrage sur le métier et pas se laisser abattre sinon c'est fessée déculoté assurée...
On fait rentrer du sang frais et on y retourne sans rechigner mais là encore, il faudra se contenter d'une pénalité de Machenaud qui nous ramènera à 25 à 21 à la 59ème minute.
Malheureusement, ça sera le chant du signe...
On est courageux, rien à redire là-dessus mais les Anglais sentent le danger et font ce qu'il faut très calmement pour contenir nos assauts en s'appuyant toujours sur nos fautes.
Et ça ne manque pas car, même s'ils n'arrivent pas à percer notre rideau défensif, ils attendent patiemment et ça finit par payer, d'abord par l'intermédiaire de Jedrasiak qui permet à Farrell d'inscrire 3 nouveaux points (28 à 21 à la 73ème minute) puis par l'intermédiaire de Chiocci qui écope même d'un carton jaune pour faute intentionnelle et nous voilà menés par 31 à 21 à la 77ème minute.
Ce sera le score final qui scellera définitevement la victoire et le Grand Chelem anglais du Tournoi des VI Nations 2016.
Bravo à eux.
Quant à nous, nous terminons donc à la 5ème place du Tournoi, derrière toutes les nations anglo-saxonnes et devant nos cousins italiens.
Ce n'est guère flamboyant mais j'ai quand même plus d'espoirs au sortir de ce Tournoi que je n'en avais l'an dernier à la même époque.
Le problème que nous avons eu dans ce Tournoi, c'est que nous avons tourné sur l'alternatif et je rejoins en ça Novès qui l'a très bien analysé et décrit :
à chaque match de ce Tournoi, l'équipe a pêché systématiquement sur un ou plusieurs secteurs du jeu.
Une fois la mêlée, une autre la défense, une autre l'animation offensive, une autre fois encore la touche et pratiquement tout le temps la maîtrise au moment de marquer.
Pour être au top au niveau international, il faut tout maîtriser tout le temps, on peut le retourner dans tous les sens, aucun secteur du jeu ne peut être galvaudé sinon vous pouvez compter sur l'équipe adverse pour appuyer là où ça va faire très mal surtout quand vous tombez sur des équipes comme le top 8 mondial, à savoir les Blacks, les Bocks, les Wallabies, les Argentins, les Anglais, les Gallois, les Irlandais et les Ecossais.
Il ne faut pas se voiler la face, actuellement, nous sommes au mieux la 8ème équipe mondiale à égalité avec l'Ecosse mais pas plus.
Donc, il faut bosser mais pour cela il faut avoir du temps et il faut également repenser notre formation et notre championnat.
Parce qu'il faut quand même m'expliquer comment les Anglais, même s'ils se sont loupés pendant leur CM, peuvent nous sortir toute une génération d'un excellent niveau avec les Watson, Joseph, Nowell, Brown, Farrell, j'en passe et des meilleurs, et maintenant Itoje alors que nos jeunes joueurs, s'ils ne sont pas déméritants, semblent quand même un cran au-dessous ?
Et bien à mon avis, ç a vient de leur championnat, plus resserré (12 clubs), ainsi que le Salary Cap (limitation de la masse salariale des Clubs) les obligeant à former des jeunes joueurs et à intégrer les meilleurs dans leurs effectifs professionnels.
Il fut un temps question d'imposer un Salary Cap en France afin de réduire les écarts de compétitivité entre les équipes mais là encore, aux oubliettes, ce qui fait qu'on voit des équipes comme celle de Montpellier devenir la maison de préretraite progressive des Springboks...
Je n'ai évidemment rien contre les frères Du Plessis qui sont de formidables joueurs mais je préfèrerais quand même voir à l'oeuvre de jeunes premières lignes français dans les clubs plutôt que des Sud Africains ou des Géorgiens...
Qu'il y en ait un ou deux, OK, mais dans certains clubs, ce n'est plus un ou deux mais quasiment tous les joueurs de première ligne et après ça, on cherche des piliers...
On en a, il ne faut pas exagérer non-plus, mais on devrait voir plus de jeunes issus de la formation sur ces postes dans les clubs même si certains clubs commencent à vraiment jouer le jeu à ce niveau.
Et c'est quasiment pareil pour tous les postes, il faut remettre les jeunes dans le grand bain dès la fin de leur formation quitte à ce que ça soit difficile les premières années mais c'est indispensable si on veut revenir au niveau des meilleurs mondiaux et le problème, c'est que ce boulot, on ne l'a pas fait quelques temps donc il manque une génération de joueurs aguerris qui pourraient accompagner ces jeunes dans leurs premiers pas internationaux.
Itoje, autour de lui, il a des matous qui ont 2 à 4 ans de plus que lui mais qui ont déjà roulé leur bosse au niveau international depuis 3 ou 4 saisons alors que les notres, ils débarquent là-dedans au milieu de gars qui n'ont qu'une saison à peine de plus à ce niveau et là, y'a pas photo en termes d'expérience et de maîtrise du très-haut-niveau.
Novès en est conscient, ainsi que beaucoup d'autres qui suivent ce sport de près mais on en revient toujours au même, faudrait que les Gros Pardessus arrêtent de voir leur portefeuille et défendent plutôt l'intérêt général plutôt que leur intérêt propre mais ça, c'est pas encore gagné, loin de là...
Allez, je m'arrête de refaire le Monde du Rugby et j'attends avec impatience les prochaines échéances...
Pas trop la Tournée dans l'hémisphère Sud du mois de juin où on va encore emmener des mecs fatigués se faire passer à la tronçonneuse par les sudistes mais bien celles des Wallabies et des Blacks qui viendront nous rendre une petite visite amicale à l'automne prochain en attendant le Tournoi des VI Nations 2017...
Et puis, il y a encore les phases finales de la Coupe d'Europe et du Top 14 à venir avec le printemps et les beaux jours donc :
ALLEGRIA !!!