Billet de blog 6 décembre 2008

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... rêvait l'ornithorynque

 Au bord du marigot rêvait l’ornithorynque.Tiens ! Le début d’un sonnet de Georges Fourest, diront d’aucuns. Faux ! Cet alexandrin orphelin n’est là que pour fournir un titre.

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Au bord du marigot rêvait l’ornithorynque.

Tiens ! Le début d’un sonnet de Georges Fourest, diront d’aucuns. Faux ! Cet alexandrin orphelin n’est là que pour fournir un titre.

C’est attesté par les plus grands zoologues depuis l’Antiquité. Les animaux rêvent. D’ailleurs Philomèle de Trébizonde, qui connut Ovidius Naso en exil et qui, accessoirement, connaissait aussi la chanson, en témoigne, qui note que les bêtes, comme les hommes, ne savent généralement pas métamorphoser leurs rêves en quelque vision utile.

Voyez celui-là qui rêve des mots. Des mots très jolis. Trébizonde, plaisir, métamorphose, rêve, ornithorynque, sonnet, Philomèle.

Au bord du marigot, l’ornithorynque s’éveille et se dit en nasillant que s’il savait les ordonner, ces mots, il en ferait sans hésiter un petit plaisir du jour.

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