Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.
Je n’ai plus de montre depuis une bonne vingtaine d’années car elles ne cessaient d’être en décalage avec ce que je m’étais promis de faire. C’est d’ailleurs inouï comme les montres et les horloges prennent un malin plaisir à nous faire croire que nous sommes en avance ou en retard. Mais lorsque les clochers s’en mêlent et que l’on est sûr de la probité du cafetier quant à la qualité de la limonade, le désordre des heures signe un joli billet. Mon plaisir de ce week-end est de prendre le temps pour rejoindre les sages mots de Balthus : « Il faut prendre son temps, sinon c’est le temps qui vous prend. » Même les pendules de la maison sont complices puisque l’une tourne à l’envers et que le cadran de chiffres de la deuxième est décalé (photo). La seule qui résiste à cette ambiance de plain pied hors du temps est celle du coucou* qui déploie ses ailes en nous saluant toutes les heures de son singulier chant accompagné d’un bruissement de ruisseau. En écrivant ces mots, me revient l’image d’un vieux monsieur qui me disait : « C’est un secret, petite, mais tu sais, le temps n’existe pas... ». Et s'il avait raison ? . * Souvent, lorsque j'entends ce coucou, je repense à un très joli petit film d’animation posté par Christel il y a quelques mois mais je ne le retrouve plus :-(
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