Sous un soleil presque guilleret, mes Vosges sont magnifiques, vêtues de blanc jusqu’aux pieds. Et ma Forêt Noire aussi, de l’autre côté.
Et voici que surgissent les poétesses et les ménestrels des météos télévisées. Et que je te colle de vilaines plaques d’un orange pisseux sur une bonne douzaine de départements, et que je te dise de faire attention à la pluie verglaçante (ciel « perturbé », bonne-voglie, par trois petits nuages !), et que je t’appelle à la vigilance à cause d’intempestives chutes de neige possibles ! Sait-on jusqu’où ça peut monter, une chute de neige ?
Je vais me coucher, inquiet. Sept heures du matin. Je lève timidement mon volet. Combien faudra-t-il pelleter de tonnes ?
Oui, la rue est blanche, mais d’un film de neige légère. Un petit pâtissier noctambule (et un peu givré ?) l’aura saupoudrée de sucre glace avant d’aller se recoucher... Fais de beaux rêves, gentil pâtissier!