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Billet de blog 14 juillet 2009

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De l'usage de la turlute

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Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.

Humeur badine ce matin et le panneau que je croise sur le trottoir conforte mon sourire: « 10 turluttes pour 15 € ».

Que les esprits chagrins remballent leurs remontrances puisque tout bon pêcheur vous le dira, la turlutte est un leurre pour appâter les mollusques. Les encornets n’y résistent pas.

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Sous d’autres latitudes, une orthographe différente offre sa bénédiction à la turlute : ainsi les Québécois turlutent parfois toute la nuit, à deux ou en groupe, sans nulle fatigue. Monique Jutras, passionnée en la matière, dévoile son origine :

« La turlute, telle qu'on la pratique actuellement chez nous (au Québec), apparaît nettement comme un mélange provenant à la fois de vieilles traditions françaises, d'influences celtiques écossaises et irlandaises et de l'immense créativité de nos gens [...]. Il ne nous reste à présent qu'à souhaiter longue vie à la turlute qui gagne de plus en plus de popularité à l'heure actuelle ».

Perspicace comme un Médiami, vous aurez compris que la turlute québécoise est « une expression musicale du folklore qui consiste à chanter des onomatopées sur des airs traditionnels de violon ».

Un doute ? Ecoutez la chanson « Quand plus rien ne va » du groupe Mes souliers sont rouges et vous serez convaincu qu’en ce 14 juillet, la turlute est un vrai feu d’artifice.

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