Au secours j’ai une demande de contact !!!
Quoi, quoi, c’est bien, c’est formidable, exceptionnel, grandiloquent, merveilleux !!!???
Oui, oui, je sais. J’apprécie. Suis flattée.
Heureuse, déjà…
Mais voilà.
Un seul bât blesse et tout est foutu !
La demande est anonyme !
Déjà je l’ai acceptée il y a peu, mais devant ce triste « anonyme » écrit en gris sur ma colonne de gauche, mon cœur a flanché: faudrait-il qu’à peine tentant de naître à mon affection, ce petit électron succombe ?
Ou bien, un sbire du pouvoir rampant se dissimule t’il afin d’espionner mes écrits flamboyants zet rebellesques ???
AH !
Après 3 semaines de cohabitation, je cédais à mes doutes et d’un doigt rageur effaçais ce contact de ma liste. Ah mais !
Las. Quelques jours plus tard, itou, ça recommence.
Bon, je prends ma plume que j’ai charmante et vais draguer du côté du référent best one of the world of Médiapart, et hop, un p’tit mot, coucou, qu’se passe ? Hein ?
Réponse aujourd’hui.
Le système parfois ne reconnait pas le nom du demandeur. Mais envoie quand même la demande. En anonyme.
Horreur.
Vous vous rendez compte ? J’aurais un-e amoureux-reuse ? Que j’ignore ? Dont je ne peux connaître l’identité ?
Qui ignore que je l’ignore et crois sans doute que je l’ignore, le prends de haut, le dédaigne ?
C’est affreux.
J’ai un prétendant. Une prétendante. Enfin quelqu’un qui prétend. Qui a envie quoi, d’aller plus loin. Avec moi. Le top du pic du pied du panache, quoi, non ?
Et c’te mécanique à 3 sous m’envoie une silhouette, un truc, un ovni, une libellule à une aile.
Qu’je fais, moi ?
‘Vous rendez pas compte, je loupe peut-être le correspondant du siècle, moi !
Bon, alors voilà, je lance un appel :
"A toi prince, princesse des ténèbres, qui a fait dans l’obscurité ce chemin de dédales entre les lignes du média chéri, mais parfois obscur, oui, toi, chevalière-lier, au grand cœur et à la constance inestimable, réécris ! Renvoies ! Renouvelles ! Changes de nom ! Empruntes une autre voie !"
Je suggère le message. C’est coquet, intime, ça arrive dans ma boite, et si l’expéditeur restait anonyme, il-elle peut signer sa missive de façon explicite.
Na ! Comme ça si on m’écrit pas c’est que c’était les sbires du Roi Soleil.