Dans le bois, derrière chez moi, les écureuils n’ont pas encore repris leurs courses folles, leurs audacieuses cabrioles .
Quelques bourgeons, quelques chatons, bien timides, attendent encore un plus franc soleil.
Les températures se font plus douces, mais on dirait bien que seuls les chemins et les laies se dégèlent.
Pourtant, je me suis donné la peine, ce matin, de me baisser, de regarder de plus près sous les buissons. Cachés là, discrets, je les ai trouvés, mes deux premiers perce-neige.