Petite escapade nocturne, à la poursuite de ma fleur partie en soirée.
Il est tard, il n'y a presque plus personne sur la route.
La nuit enveloppe tout, et je roule vers mon amour.
La fenêtre grande ouverte laisse entrer un de ces vents tièdes d'été, rafraîchissant comme une source claire.
Bien sûr, l'avant-bras gauche, posé nonchalament sur la portière, est au rendez-vous.
La musique, douce, contribue à arrêter le temps
Et, à suivre les lignes brisées de la route, mon esprit s'évade, fugue, divague, fuit, esquive, s'échappe, et retrouve à ce moment son humeur vagabonde, opprimée durant la journée.
Et soudain, c'est le monde autour qui cesse d'exister, offrant, pour un instant seulement ce sentiment de plénitude et de liberté.
Liberté, oui.
Mais j'ai raté la sortie.