Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.
on m'avait annoncé qu'on en avait vu dans d'autres quartiers, mais rien, au-dessus de ma tête, que les habituelles touterelles dont le roucoulement éraillé vous ferait prendre l'amour en horreur, quelques étournaux étourdis, un couple de merles très occupés à construire leur nid dans le lierre du jardin d'à côté.- mauvais choix d'ailleurs, le chat ne leur laissera pas beaucoup de répit. Et c'est leur cri qui emplissait le ciel et résonnait entre les toits qui m'a enfin rassuré : les martinets sont de retour ! Je sais bien ce que diront les philosophes : qu'un martinet ne fait pas un Père-Fouettard - mais peu m'importe, en l'occurrence : en cette période où rien ne va comme d'habitude, où les nappes phréatiques se remplissent sans faire autant de bruit dans la presse que lorsqu'elles se vident, où les économies de chauffage faites cet hiver vont fondre alors que c'est plutôt la neige qui devrait le faire, où le gris et la boue l'emportent encore en attendant que les roses éclosent, rien ne peut faire plus plaisir que de constater qu'il y a encore un peu de régularité en ce bas monde.
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