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Billet de blog 20 février 2010

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Diverses cultes laïcs.

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Il peut suffire de peu de choses pour que sous prétextes de laïcité on observe différentes formes de cultes. La principale cause tient dans l’athéisme dissimulé. Si le laïcisme français tel qu'il nous est proposé actuellement par une majorité politique en était vraiment un il serai agnostique. Or, il existe particulièrement contre ou avec une certaine conception de l’image divine.

Souhaitant rompre avec une tradition, une histoire, une morale spécifique, il est instrumentalisé pour instaurer, par différents moyens cultuels, diverses valeurs devant constituer une communauté dominante à laquelle s’opposent par d’autres signes d’autres communautés. Il s’agit d’un rapport de force entre une communauté déployant diverses signes amoraux confrontée à une autre déployant d’autres signes, moraux, sans que le lien au culte, à la religion, en soit la raison primordiale.

Le paradoxe est que la communauté dominante se réclame d’une amoralité légitimée par le pouvoir politique, mais, cette même sphère, par les formes qu’elle met en œuvre, réutilise un vocabulaire cultuel à des fins dites laïques. La finalité sert à légitimer un pouvoir politique en redéployant diverses formes “radicales“.

La peur est de reconnaître à travers d’autres communautés des signes pouvant encore actuellement constituer une forme de moralité religieuse. Est ce le cas ? Je ne pense pas. Voir son envie de radicalité mise à mal par diverses signes incarnant une tradition peut effrayer, mais cette dernière, lorsqu’elle est reliée à un pouvoir religieux soupçonné est encore plus terrifiante.

Il faut cependant reconnaître l’autre lorsqu’il ne partage pas cette envie de constituer un nouveau vocabulaire de valeurs et de signes. On peut certainement davantage se dire laïc lorsque l’on propose d’étudier l’histoire des représentations, cela impliquant l’histoire des différentes religions.

Certaines formes de rituels proposées ou souhaitées dans le cadre de l’enseignement sont des moyens de légitimer, par le biais d’une certaine conception de la laïcité, différentes représentations afin qu’elles accèdent au statut de signes. Etudier l’évolution des représentations permet, sans nostalgie d’un temps passé, de comprendre comment ces dernières s’originent.

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