
Ce matin, la Ministre de la Culture Christine Albanel et le président du CSA Michel Boyon, donnaient le coup d'envoi de sept chaînes locales franciliennes de la TNT (dont quatre d'entre elles se partagent le même canal). Les franciliens équipés de la TNT recevront, à partir de ce soir, 26 chaînes au total.
NRJ Paris se présente, selon Marc Pallain, comme une chaîne "dynamique", destinée aux moins de 50 ans, faisant une large place à l'"infotainment", qui mixe information et divertissement.
Cap 24 (qui remplace Paris Cap’) a un seul objectif : « guider et divertir les Parisiens ». Parmi les recrues de la chaîne, les téléspectateurs retrouveront chaque week-end Patrice Carmouze, pour des débats politiques et culturels. Elle se propose de donner aux Parisiens actifs "l'envie de vivre mieux leur ville" (on dirait un slogan de campagne pour les municipales).
4 chaînes associatives se partagent un canal 23 : Demain IDF (déclinaison parisienne de Demain TV, spécialisée dans l'emploi), BDM TV (association Banlieues du monde), Cinaps TV (réalisée par l'association du même nom, spécialisée dans l'activité culturelle et scientifique en Ile-de-France) et TéléBocal (de l'association Télé Bocal, qui revendique une "forte dimension de solidarité via une mission de formation").
La chaîne qui concentre toutes les attentions médiatiques, y compris nationales est incontestablement IDF1 avec la couverture de Télé Loisirs, + clair sur Canal+, Jean Marc Morandini sur Europe 1 et Direct 8 ou Marc-Olivier Fogiel sur RTL. La raison de cette mobilisation médiatique ? L'origine de ce projet s'appelle Jean-Luc Azoulay, un nom que les plus de trente ans ne peuvent pas connaitre. Cette chaine marque le retour de son animatrice vedette, attendu par deux générations et moqué par toutes les autres, Dorothée.