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Dernier Moment Précieux du festival avec le brésilien Tiganá Santana dans la cour de l’Archevêché.
Ses ballades poétiques puisent dans la culture africaine, la terre de ses ancêtres. Il chante en kikongo et en kimbundu mais aussi en portugais, anglais et en espagnol.Agrandissement : Illustration 2
On se retrouve suspendu, un peu hors du temps en compagnie du guitariste brésilien et de son acolyte suédois Sebastian Notini. La musique est douce, sa voix l’est tout autant.
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Tiganá Santana est touchant dans ses quelques paroles adressées au public.
« Vive la musique!… Voilà. ». Timide et presque gêné d’être là. Il conclura par des « merci, merci, merci, merci » sans hausser la voix.Agrandissement : Illustration 4
Concert très attendu qui lancera la « nuit transe électro » pour clôturer le festival. Première tournée non soliste pour le pianiste Bachar Mar-Khalifé, entouré d’un bassiste français et d’un batteur turque sensationnel.
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Tournée de son troisième album "Ya Balad" sorti fin 2015 continue le travail entamé sur "Who Gonna Get The Ball From behind..." : sensible et puissant à la fois, moderne et inspiré. Un disque riche et multiple en sonorités. Entre piano et synthé, on y retrouve des ballades jusqu’à la frénésie et la transe.
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Dogan Poyraz, le « batteur fou » a étonné le public par sa prestation. Ce jeune turque, aussi précis que puissant, faisait un formidable écho au piano de Bachar Mar-Khalifé. La Turquie connaissait ce soir-là une tentative de coup d’état à Ankara. Alors que le concert est filmé par Arte Concert, Bachar transmet un clin d’oeil plein chaleureux pour ses parents qui devraient regarder le concert, « Si Internet n’a pas été coupé ».
Le jeune batteur portait un tee-shirt où l’on pouvait lire : « LOVE & TRANSE ». Parfait résumé des sensations dans le public.
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Sur « Layla », on se retrouve comme cloué au sol par ces sons profonds, qui vous amènent loin, tout en vous figeant sur place.
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Artiste résolument engagé, il dédiera un morceau « aux réfugiés qui viennent en Europe et qui ont tant de choses à nous apporter ».
Son engagement de « révolté contre l'injustice » est présent dès ses premiers albums, comme quand il reprend un hymne anti-Bachar al-Assad du poète syrien Ibrahim Qashoush, retrouvé mort, les cordes vocales arrachées.
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Le concert se termine avec une version longue du morceau Lemon, un truc incroyable qui entremêle la voix chaude de Bachar Mar-Khalifé et les sons aigus du synthé. Le public n’a rien vu venir, complètement retourné par un concert comme on en voit rarement.
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Transes soufies et ambiance trip-hop pour ce projet né de la complicité musicale entre les tenants de la tradition égyptienne et un producteur français.
Les musiques issues des cérémonies populaires appelées « Zâr » et la musique soufie : deux courants musicaux traditionnels d’Égypte que l’on retrouve dans cette formation.
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Avec Sayed Emam (chant, kawala, dof), Salama Metwally (rababa, violon), Ragab Sadek (percussions égyptiennes : dof, sagates, rek, darbouka, dhola), Jérôme Ettinger (arghûl, programmation, dof, chant) et Anthony Bondu (batterie).
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Le son de plusieurs instruments traditionnels d'Egypte - oud, rababa, violon, percussions, tamboura - porte cette rencontre.
Le fruit de ce long travail a été entrepris par le nantais Jérôme Ettinger : il a multiplié pendant dix ans les expériences musicales en France jusqu’au fond de l’Égypte.
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Chacun des musiciens a intégré la musique de l’autre. Un travail collaboratif profond où la sincérité et le partage de la culture de l'autre se ressentent sur scène.
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Petit retour en arrière avec le concert de Bareto qui s’est donné le soir du 14 juillet. C’était sur la place de la République, place centrale dans la ville d’Arles, que les passants et amateurs de cumbia ont pu assister à ce concert gratuit, dans le cadre du festival des Suds.
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Bareto, c’est un groupe péruvien d’électro-cumbia, avec quelques touches de ska, de dub et de beats tropicaux. Le rendu est festif, malgré le frais Mistral qui pénètre Arles depuis le début de la journée.
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En 2015 Bareto lance Unpredictable, un nouvel album produit par le colombien Felipe Alvarez de Polen Records. L'album a reçu des critiques élogieuses du Guardian et de Songlines, magazine anglais de référence pour les musiques du monde.
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Avec Joaquín Mariátegui (guitare), Rolo Gallardo (guitare & chœurs), Mauricio Mesones (chant & percussion), Jorge Giraldo (basse & chœurs), Miguel Ginocchio (clavier & chœurs), Sergio Sarria (batterie & percussion), Jorge Olazo (batterie & percussion).
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Comme à chaque concert tropical, la diaspora latine est présente. Un peu de chaleur et de bonne humeur pour ce 14 juillet avant que le public n’apprenne le drame qui se déroule à Nice, au même moment que ce concert.
Portfolio 18 juillet 2016
Récit photographique du samedi 16, aux Suds à Arles
Dernière journée du festival avec la « Nuit transe électro » aux saveurs du monde avec Bachar Mar-Khalifé (France/Liban), Egyptian Project (France/Egypte), la Yegros (Argentine) et Tiganá Santana (Brésil) pour le Moment précieux. En images, par Olivier Hoffschir.
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