Session intime avec Sirventés, aux Suds à Arles

Trois troubadours, c’est ainsi qu’ils se définissent - le galiléen Youssef Hbeisch aux percussions, Grégory Dargent au oud menés par Manu Théron au chant - revisitent la tradition du Sirventès. Courant artistique du XIIIème siècle, résolument contestataire qui dénonçait les puissants ecclésiastiques ou sociaux de l’époque.

Le rendez-vous est pris en pleine après-midi, dans la cour de l’Archevêché où ils se produisent le soir même. Le morceau s’intitule « S'anc fui belha ni prezada » et évoque "un adultère réussi", puisque les deux mariés se trompent mutuellement en tombant amoureux de leurs amants.

Pendant le concert, Manu Théron nous situe chaque histoire avant de nous la conter en langue occitane. La musique qui l’accompagne, aux percussions douces et cordes subtiles, nous transporte dans ces comptines sarcastiques.

> Retrouvez les photos du concert dans notre précédente chronique : http://blogs.mediapart.fr/edition/plein-suds/article/180715/chronique-photographique-du-vendredi-aux-suds-arles