Mediapart a reçu le premier numéro de "Tout est à nous!", le nouvel organe de presse du NPA qui sort ce jeudi, et vous en livre la Une en avant-première. Son titre est une référence à une célèbre chanson de manif («Tout est à nous, rien est à eux / Tout ce qu'ils ont, ils l'ont volé / Partage des richesses, partage du temps de travail / Ou alors ça va péter / Ça va péter!»).
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Format tabloïd, 12 pages, noir et blanc sauf pour la Une, la quatrième de couverture et l'infographie centrale consacrée au sommet de l'Otan (en noir et… rouge), ce n°1 offre une maquette faisant la part belle au texte et un contenu axé sur la situation aux Antilles et sur les suites à donner à la dernière mobilisation du 19 mars. Pour le comité de rédaction, les deux sont liés, ainsi que l'explique Christine Poupin, membre du bureau politique du NPA. Dans un article répondant aux critiques de François Chéréque envers l'attitude «un peu rapace» des anticapitalistes à la sortie des usines, la candidate aux élections européennes dans le Nord-Ouest indique, sous le titre «Politique dans les entreprises: nous assumons», que «le NPA met toutes ses forces pour construire la grève générale».
À noter que le successeur de "Rouge", qui avait été créé en 1969 avec la Ligue communiste devenue ensuite LCR (et dont on retrouve un site d'archives pour nostalgiques en cliquant ici), ne participera pas (du moins pour l'instant) au concours "ma binette partout" du Canard enchaîné. On n'y voit ainsi qu'une seule photo du porte-parole Olivier Besancenot (de dos, à la sortie des usines Citroën d'Aulnay-sous-Bois). Vendu au prix de 1,20 euro, "Tout est à nous" est imprimé sur les rotatives de la défunte LCR et sera accompagné d'un mensuel. Un abonnement préférentiel est mis en place pour les jeunes, chômeurs et précaires (10 euros par trimestre, 19 euros avec le mensuel).
Quant à sa diffusion, on peut lire sur le site du NPA: «"Tout est à nous" va être présent dans les kiosques et les Maison de la Presse (pas dans toutes mais dans un grand nombre). Il importe que dans chaque comité il y ait un-e- camarade qui s'assure que l'hebdo est bien présent et bien visible». Sinon, il restera les marchés, via la vente directe par les militants…