Pêle-mêle, le despote Macron annonce la suspension de la réforme des retraites, l’exonération de toutes les cotisations sociales des employeurs, l’arrêt de tout accueil d’étranger vivant hors de « l’Europe », la suspension des expulsions locatives et des poursuites pour les factures impayées. Sans qu’il en coûte en radis aux créanciers, aux banques en particulier. Voilà qui laisse présager, entre autre, d’une forte hausse de la TVA avant longtemps.
La population assignée à résidence
Autant le dire, la population est assignée à résidence, en masse et en bloc. Rien moins ! Pour une durée « reconductible » tous les quinze jours. Et la corvée d’écouter les allocutions du Macron, en toute occasion favorable. Toujours le même refrain : « ne paniquez pas, suivez mes consignes », tout ce qu’il faut pour propager la panique, une angoisse que nous nous garderions bien de moquer, dans ce climat « sous-réaliste » de mauvais rêve éveillé. Macron tente de donner à son inhumanité un visage humain, plus elle devient hideuse.
Le mauvais tour des municipales
Macron avait pu conjurer le premier tour par une procédure qui s’apparente à celle de l’État de siège. Maintenant, avec l’accord de tous les responsables politiques de tous les bords, des présidents du sénat et de l’assemblée nationale, il reporte le second tour…sans annuler le premier tour. N’étant pas des constitutionnalistes et ces derniers étant confinés chez eux, nous pouvons simplement dire que ce cas de figure n’est pas prévu dans la Constitution actuelle. Le spécialiste de la 5ème république qu’est le « socialiste » Carvounas ne trouvera rien à y redire car, il est élu maire d’Alfortville malgré un record d’abstentions toutes catégories : seuls 35% des électeurs alfortvillais ont participé à cette parodie de « municipales ». Il est vrai que la tradition abstentionniste de cette localité est ancienne. Elle fait un bond de 10 points. La tradition de l’abstentionnisme ouvrier et populaire du REFUS est ancrée.
Comment vaincre le virus ?
Nous n’avons pas le remède. Nous ne doutons pas qu’en dépit de la politique de destruction de la santé de Bachelot-Touraine-Buzin qui a mis la recherche médicale en péril et asphyxié méthodiquement les hôpitaux, les épidémiologistes et spécialistes travaillent au vaccin.
Des dizaines de milliers de lits hospitaliers ont été supprimés, ces quinze dernières années. Avec en conséquence, une pénurie de lits de réanimation.
Dans sa harangue guerrière, Macron n’a surtout pas dit qu’il allait remettre des lits supprimés, et activer un plan d’embauche de personnels hospitaliers et scientifiques. Sa recette à la Diafoirus est : barricadez-vous chez vous, ne descendez pas dans la rue, ne combattez pas la cause du mal, prenez tout sur vous.
Et, le choc boursier, dans tout ce fatras ?
Vu sur Challenges :
- « NTERVIEW - Charles-Henri d'Auvigny, président de la Fédération des investisseurs individuels et des clubs d'investissements (F2IC), s'inquiète de la chute brutale des marchés financiers. En un mois, le CAC 40 a perdu près de 40%. [Extrait]
Challenges - A-t-on déjà connu une fermeture des marchés à l'occasion d'une crise ? Comment cela s’est passé en 2008 ?
Charles-Henri d'Auvigny - C’est arrivé en septembre 2001, au moment des attentats du World Trade Center à New-York. Le marché américain avait fermé pendant 4 jours, à cause de la proximité des systèmes informatiques du lieu de l’attentat, mais les marchés européens avaient fermé aussi, à ce moment-là… Là, on assiste à une chute jamais vue, ça nécessite peut-être une pause, ou au moins l’interdiction des instruments de vente à découvert qui amplifient les mouvements de marché. Mais l’AMF [Autorité des Marchés Financiers] a annoncé vouloir une réponse coordonnée de tous les superviseurs européens sur ce sujet. Un procédé qui prendra trop de temps, à mon avis…
Alors qu’on a déjà perdu plus de 20% en une semaine, n’est-ce pas trop tard pour fermer la bourse ?
Si, bien sûr, mais pouvait-on anticiper un tel mouvement ? Ce qui importe désormais, c’est la réponse des autorités à cet événement. A cet égard, la déclaration de Christine Lagarde, présidente de la BCE, jeudi dernier était particulièrement décevante … »[1]
Sans aucun doute, le Coronavirus intervient dans cette banqueroute comme un accélérateur de panique financière mais non comme la cause immédiate et encore moins la cause-racine
A SUIVRE- A DEBATTRE
[1] https://www.challenges.fr/finance-et-marche/marches-financiers/charles-henri-d-auvigny-il-faut-fermer-la-bourse_702955#xtor=EPR-2-[ChaActu18h]-20200316