Nous sommes intervenus, entre autres pour un Comité pluraliste contre la répression de personnalités, de juristes, d’artistes, de démocrates attachés aux droits de l’homme et du citoyen.
Nous intervenons pour les grévistes qui n’ont pas voulu parler d’autre chose que du retrait total de cette réforme inamendable et innégociable des retraites.
Oui, nous sommes, pour notre part partisans la quatrième internationale, pour un parti mondial des exploités et des opprimés. Nous ne pensons que son programme de fondation de 1938 est toujours d’une grande actualité. Il n’est cependant un programme-diktat que l’on pourrait opposer à toutes celles, tous ceux qui veulent en finir avec l’ordre établi et qui aspirent à une politique ouvrière au service de la population et de ses besoins.
Nous ne « recrutons » pas, nous sommes opposés à l’idée même du « recrutement » qui est une formule administrative et comptable.
Chacun- chacune se convainc des idées révolutionnaires par le chemin et l’expérience qui lui est propre.
Le « trotskysme organisé » a procédé et risque de procéder encore par les exclusives et par les exclusions sèches ou déguisées.
Qu’ils poursuive sa route, nous chercherons encore à en tracer une autre, avec humeur et humour et respect pour toutes celles et ceux qui cherchent l’issue dans l’action sous toutes ses formes, « de calme et de bruit, de modération ou de violence »[1]….
Notre cri de ralliement présent est HAUT LES CŒURS !
il s’adresse notamment aux sans-parti, aux communistes, aux libertaires, aux anarchistes, aux syndicalistes, aux amoureux de la nature et de la liberté, aux libres-penseurs, aux trotskystes critiques, etc
A suivre et à débattre. A commenter et critiquer. A partager si le cœur vous en dit.
Pour l’Edition : Daniel Petri – (cheminot retraité, ancien syndicaliste local)
[1] « L’action syndicale est donc celle qui s’exerce sur le terrain économique, par tous les ouvriers, contre le mal économique. Ce n’est pas autre chose que l’action directe sous toutes ses formes et tous ses caractères de calme ou de bruit ; de modération ou de violence ; c’est la pure lutte de classes. » Louis Niel, auteur de ces lignes, a été l’un des acteurs du congrès confédéral CGT en 1906 qui a suscité la Charte d’Amiens