Voyons voire, sur le marché dimanche dernier … Mônsieur le maire soi-même.
Que distribue-t-il ?
Du rouge et vert ! Alors, c’est bizarre, il n’aime plus le rose.
En gros il y a écrit Gauche et Ecologistes ;
Il me semble donc que les socialistes isérois ont décidés de rejoindre le rassemblement contre lequel ils ont perdu aux municipales.
C’est chouette j’en suis ravie.
Je me dis qu’ils ont enfin compris qu’il faut vraiment mettre l’humain en premier,
que les grands projets inutiles imposés céderont la place aux petits utiles choisis,
que la relance des autoroutes va être arrêtée au profit de transports en commun quotidiens de qualité ,
que le cumul des mandats
que la concertation
que…
Et puis il parle, Mônsieur le maire, et c’est la descente.
C’est la trouille de perdre combinée à la recherche de moyens de ne pas porter la responsabilité de la défaite annoncée qui jette les militants PS sur nos marchés.
Ce serait charmant, cette innocence, cette confiance aveugle en l’aveuglement des citoyens s’il n’y avait comme un relent d’arnaque, de détournement de symboles.
Comment espérer que les citoyens retournent aux urnes, qu’ils respectent notre « démocratie représentative » en en comprenant les limites si on travaille à brouiller les messages.
Référendiser sur un rassemblement sans construire des objectifs communs, sans parler avec les éventuels rassemblés, simplifier à outrance les positionnements c’est blesser encore une fois les citoyens.
Le tout assaisonné de l’annonce de la candidature en tête de liste d’un ministre en Bretagne. (Chez nous c’est Queyranne)
Ah bon alors dans cet éventuel rassemblement « on » serait déjà d’accord pour cumul et tête de liste PS ?
Que vais-je en déduire sinon que la politique c’est le règne du « foutage de gueule ».