Le prix du ressentiment
Nous voici face au résultat de sept années de maltraitance économique, sociale, climatique et démocratique incarnée par un seul homme aux yeux des Français : Emmanuel Macron.
L’humiliation, le mépris et la répression ont finis par réveiller la bête. Un seul mot d’ordre populaire : S’en débarrasser coûte que coûte.
La surprise ne vient donc pas des résultats des élections de dimanche mais de la réaction du monarque.
Car, plutôt que de tirer les conséquences de ce nouveau désaveu en abdiquant, Emmanuel Macron tente un énième coup pour durer (Bibi sort de ce corps) : La dissolution d’une Assemblée nationale qu’il n’a eu de cesse de piétiner.
Il a choisi pour le faire le pire moment.
Conséquences à très court terme de la décision de dissolution
Une seule certitude : Les Français devraient confirmer leur désir de sanctionner les apparentés macronistes.
Pour le reste, même s’il est difficile de prédire l’avenir en période chaotique, deux principaux scénarios semblent se dessiner.
Scénario : Maréchal Jordan nous voilà !
Il s’agit du scénario le plus probable. Conditionnés depuis plusieurs années par les médias main stream qui ont décrédibilisé les jeunes des quartiers, les éco terroristes, les insoumis, les gilets jaunes, les 30 juin et 7 juillet, les Français confirmeraient leur vote pour le Rassemblement national ; parti censé incarner le retour de l’ordre.
Rappelons que la France n’est pas un cas isolé mais s’inscrit dans un contexte de poussée de l’extrême droite en Europe… et ailleurs.
Et si Jordan Bardella était premier ministre ?
Il ne devrait pas avoir trop de mal à composer avec une partie des LR…. Si l’histoire ne se répète pas à l’identique, on peut imaginer les mesures engagées par ce type d’attelage que ce soit sur le plan écologique, social ou démocratique. Mal adaptations en série face à une crise systémique.
Politique à laquelle s’opposerait une partie de la population. Les conditions d’un embrasement social sur fond de tensions internationales seraient réunies.
Scénario : Le retour du front populaire.
Dans ce scénario, les leaders de gauche se saisissent de la proposition de François Ruffin de constituer un front populaire.
Sur le papier, l’idée est extrêmement séduisante et surtout incontournable pour une gauche dispersée.
Mais les électeurs se laisseront-ils convaincre ? Cela dépendra pour beaucoup des têtes d’affiche et du « programme commun ».
Car, ils risquent d’être trop peu nombreux à se laisser séduire s’ils ont la sensation d’un énième appel à la raison républicaine vide de sens et portée par des leaders égo centrés.
Car, face aux périls à venir, les rustines ne sont plus de mise. Il est urgent d’engager un changement radical de politique.
Variante de ce second scénario : La constitution d’une union de centre-droit portée par un « De Gaulle »…
Mais pour le moment, les sonars ne renvoient aucun écho en ce sens.
Conclusion : Quel que soit le résultat des prochaines élections, la France et l’Europe aborde une période de turbulence climatique, sociale, géo politique et désormais démocratique.
Il y a urgence à refaire société et les élus locaux seraient bien inspirés d’organiser à l’échelle de leurs territoires des hot spots de l’intelligence collective et de la résilience.
Good night and good luck