Car Robert Redford c’est tant de moments d’éternité et d’émotion que ce soit devant ou derrière la caméra : Jeremiah Johnson, Nos plus belles années, Out of Africa, Et au milieu coule la rivière, Gatsby le magnifique, La poursuite impitoyable, Brubaker, L’homme qui murmurait à l’oreille des chevaux.
Et puis, il y a cette œuvre majeure que constitue la création du festival de Sundance.
Je trouve très juste la réaction de Meryl Streep : « C’est un lion qui est décédé. Repose en paix, mon cher ami ».
Car dans la jungle d’aujourd’hui les grands fauves et les belles personnes disparaissent au profit d’une génération de hyènes qui assoiffés de haine et de sang prospèrent sur les ressentiments et les anxiétés.
Dans les médias mainstream, combien de mots et de minutes consacré à Robert Redford ? Combien de mots et de minutes pour commenter la dernière éructation de Trump, Netanyahou ou même Zemmour ?
Le grand remplacement se poursuit dans le bruit et la fureur. Place aux hyènes de l’apocalypse.
Good night and good luck