Nous savions déjà qu’il était climatiquement absurde de vendre en quantité du blé à la Chine mais d’autre part d’importer notre soja du Brésil (largement génétiquement modifié d’ailleurs). Maintenant, nous savons que ne pas disposer d’un stock suffisant de masques ou de tests est humainement irresponsable.
Aussi, que ce soit pour des motifs sanitaires (l'OMS prévient que d'autres pandémies sont possibles), économiques (montée des souverainismes) ou climatiques (impératif de réduction de l’empreinte carbone), la circulation des biens et des personnes est appelée à diminuer dans les prochaines années.
Dans cette perspective, il est donc vital de réapprendre à produire à et consommer dans la proximité et cela dans tous les domaines (culture, industrie, alimentation, produits financiers, ..) afin de réduire notre vulnérabilité.
Résilience et intelligence collective devraient être les priorités absolues des 30 prochaines années : coopération privé-public, circuits courts, économie circulaire, consommation raisonnée, souveraineté économique, autosuffisance alimentaire, démocratie participative, monnaies locales, ..
Les territoires de proximité (villes, communautés de communes, pays) -jusqu'à présent malmenés par le rouleau compresseur de la mondialisation- devraient être les grands gagnants de ce monde d’avenir.
Encore leur faut il en ce début de mandat les doter de projets stratégiques réellement résiliants qui boostent et régule les initiatives citoyennes.
Projets de territoires qui pourront s’articuler autour de 4 priorités :
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Aujourd’hui, nous avons l’opportunité historique de replacer la planète et l’humain au coeur de la Cité. Saisissons la !