Entraides-Citoyennes soutient les aidants des exclus et vient en aide aux sans-abris
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A Paris, le 27 février, marche européenne pour les droits des migrants
Le 27 février aura lieu une Marche européenne pour les droits des réfugiés. Des citoyens se mobilisent dans toute l’Europe pour les droits humains fondamentaux de toute personne cherchant protection en Europe. Entraides-Citoyennes participera au rassemblement parisien pour les droits des migrants organisé dans ce contexte.
Le 27 février aura lieu une Marche européenne pour les droits des migrants. Des citoyens se mobilisent dans toute l’Europe pour réclamer à nos gouvernements et aux institutions européennes d’agir maintenant pour garantir les droits humains fondamentaux de toute personne cherchant protection en Europe. Entraides-Citoyennes participera à cet évènement organisé par le BAAM (Bureau d’Accueil et d’Accompagnement des Migrants) avec le soutien D'Ici & d'Ailleurs sous forme d’un rendez-vous revendicatif et festif aux côtés de Safe passage, D’ici et d’ailleurs, le collectif Marea Grenata, United Migrants, Collectif La Chapelle debout, Food not Bomb et Le CSP (Collectif Sans Papiers).
Samedi 27 février, 12h - 16h, Place de la République
Pas de classique minute de silence mais une « minute de piétinement » symbolisant le réfugié qui piétine et galère tout au long de son parcours, réalisée au moment du pic d’affluence
Le CSP (Collectif Sans Papiers) ambiancera au son du tam-tam
Musiciens, fanfare, comédiens, lectrice
Cuisine vegan proposée par Food Not Bomb
Stand de pancartes géré par Safe Passage
Empreintes de pas et performances éphémères sur cellophane
Jeu de l’oie au sol représentant le parcours géographique du réfugié avec des informations telles que le temps de parcours d’un pays à un autre proposé par le Collectif La Chapelle debout
Réalisation d’un patchwork de duos de photos réfugiés/européens, de calligraphies et de cadavres exquis dont sera tirée une carte postale souvenir vendue 5 € en soutien aux actions d’Entraides-Citoyennes
Prises de parole par les représentants des collectifs, associations et des réfugiés
Tout ce qui entrave la liberté des migrants entrave aussi la nôtre !
Le 27 février 2016, les européens sont appelés à défendre les droits des migrants. La plupart sont originaires d’Afrique (Soudan, Erythrée, Nigéria…) et d’Asie (Syrie, Afghanistan, Irak, Pakistan…), mais aussi d’Europe (Kosovo, Albanie, Serbie, Ukraine, roms de Roumanie et de Bulgarie…).
Tous unis et solidaires autour d’une même revendication : #SAFE PASSAGE.
Alors que 3 770 migrants sont morts en mer Méditerranée en 2015, l’Union Européenne ne répond à l’urgence que par des contrôles renforcés et la fermeture des frontières. En Grèce, les « hotspots » d’enregistrement et d’identification des migrants, de Lesbos, Chios, Leros et Samos, opèrent un tri entre les « bons » et les « mauvais » candidats à l’asile. En Europe centrale, après la Hongrie, la Croatie vient d’annoncer la fermeture de sept de ses huit passages frontaliers avec la Serbie. Quant à l’Autriche, elle a dernièrement renforcé les contrôles à sa frontière orientale.
En France, la préfecture du Pas-de-Calais a pris vendredi 19 février, un arrêté d’expulsion des migrants de la zone sud du bidonville situé à la sortie de Calais, en dépit de l’appel de huit associations demandant au gouvernement de reporter son projet. Celui-ci reste sourd à ces demandes et affiche sa volonté de voir le nombre d’exilés passer de 4 000 personnes à 1 500 quoi qu’il en coûte.
En France, majoritairement en Île-de-France, les roms qui fuient les discriminations subies en Roumanie et en Bulgarie survivent dans des bidonvilles que l’Etat s’évertue à raser. En 2015, 11 000 personnes – hommes, femmes et enfants – ont été expulsées, la plupart sans aucune solution de relogement ou même d’hébergement, au mépris de leurs effort d’insertion (emplois, scolarité…).
A Paris, les campements de rue se multiplient depuis plus d’un an. Ce sont ainsi des centaines d’hommes, de femmes et d’enfants qui sont laissés à la rue par les autorités publiques. Leur seul crime : avoir fui des pays en guerre, des catastrophes économiques, des bouleversements climatiques et/ou la discrimination. Ils dorment dans les parcs, sous le métro aérien, près des gares, chassés tous les jours par la police, laissés sans soin et sans suivi social ou juridique. Ils sont les invisibles de la République.
– Réunis le 27 février 2016, place de la République, dans le cadre de la Marche européenne pour le droits des réfugiés, nous exigeons : # Une véritable protection pour les demandeurs d’asile tout au long de leur parcours migratoire. # L’arrêt des confiscations des biens des migrants aux frontières et sur leurs campements # Le respect du droit à la vie privée et familiale pour les exilés. # La liberté de circulation et d’installation pour les migrants.
Le duel interne au parti conservateur pour la succession de Boris Johnson, entre Liz Truss et Rishi Sunak, semble déconnecté des urgences du moment, de l’inflation au climat. En raison du mode de scrutin, la légitimité du vainqueur sera faible.
Les deux candidats à la direction du parti conservateur n’ont guère d’idées face à la crise inflationniste qui frappe pourtant de plein fouet l’économie britannique. Le débat économique se limite donc à un duel stratégique pour convaincre le cœur militant des Tories.
Les questions d’écologie sont absentes des discours des candidats aux élections générales du mardi 9 août. Pourtant, avec un régime de pluies devenu « imprévisible », le pays subit fortement les conséquences du dérèglement climatique, qui aggrave des tensions existantes.
Mardi 9 août se déroulent au Kenya des élections générales. Alors que la population fait face à une crise économique et à une forte hausse des prix, ce scrutin risque de déstabiliser ce pays clé de l’Afrique de l’Est.
[REDIFFUSION] 42°C en Gironde. 40°C en Bretagne. 20 000 hectares partis en fumée. Lacs, rivières et sols s'assèchent. Les glaciers fondent. Que fait-on à l'Elysée ? On reçoit le président des Emirats Arabes Unis pour importer plus de gazole. A Matignon ? On défend un projet de loi « Pouvoir d'achat » qui vise à importer plus de gaz du Qatar et des Etats-Unis. Où est la sobriété ?
Bientôt, les vacances seront terminées. Et beaucoup se demandent maintenant de quoi sera fait leur avenir avec un gouvernement qui n’a concédé presque rien aux salariés, aux retraités et aux chômeurs en termes de pouvoir d’achat.
Alors qu'on parle de la victoire de la déconjugalisation de l'AAH, alors qu'on cite les augmentations de ce minima social comme une exception du macronisme, personne ne parle d'une des plus grandes entourloupes des dernières années : la suppression du complément de ressources de 180 euros pour les nouveaux admis dans le système.