Restons mobilisé ! C'est aujourd'hui 26 août 2014 que le Tribunal administratif va rendre sa décision quant à la légitimité de l'arrêté d'expulsion pris par la mairie de Bobigny en dépit du jugement du 2 juillet qui l'interdit...
Le Syndicat de la magistrature a condamné vendredi dernier avec la plus grande fermeté cette décision prise au mépris d’une décision de justice et dénonce ces municipalités qui, surfant sur les peurs et les fantasmes et ignorant les droits fondamentaux, mettent à la rue des familles entières, « coupables d’être roms ».
L’audience devant le tribunal de grande instance de Bobigny s’est tenue le 23 juin. Plusieurs familles, angoissées à l’idée de devoir quitter le bidonville, étaient présentes. L’avocat de la ville a insisté sur le caractère «illicite» de cette occupation et l’urgence à agir, rappelant l’incendie tragique du 12 février dernier. Une petite fille, Melisa, 7 ans, avait péri dans les flammes.
Mais pour l’avocate des familles, Me Tamara Lowy, cet argumentaire ne tient pas une seconde. «Les familles des Coquetiers ont vécu pendant trois ans sur ces terrains avec l’accord implicite de la municipalité.»
Le 2 juillet 2014, le TGI rendait sa décision et laissait à ces 200 roms la possibilité de (sur)vivre dans leur campement de Bobigny.
C'est cette décision que De Paoli, le maire UDI de Bobigny entend bafouer...
A suivre !
Rassemblements