Prenons l’exemple d’un automobiliste qui veut se rendre d’un lieu à un autre. Il a bien sûr la liberté de choisir son itinéraire…à condition toutefois d’utiliser les infrastructures existantes et de respecterles règles de circulation. Les infrastructures et les règles sont décidées à différents niveaux : international, national ,territorial (régions, départements, communes ) selon des règles dites de subsidiarité qui ne sont pas la préoccupation quotidienne de notre automobiliste.
Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.
Prenons l’exemple d’un automobiliste qui veut se rendre d’un lieu à un autre. Il a bien sûr la liberté de choisir son itinéraire…à condition toutefois d’utiliser les infrastructures existantes et de respecterles règles de circulation. Les infrastructures et les règles sont décidées à différents niveaux : international, national ,territorial (régions, départements, communes ) selon des règles dites de subsidiarité qui ne sont pas la préoccupation quotidienne de notre automobiliste.
L’usager/patient est dans un contexte analogue , en beaucoup plus complexe, ce qui rend le mode d’emploi plein d’incertitudes (exemple: «Urgences médicales , on appelle qui ? ») et de contradictions : la liberté de choix du patient peut être nuisible à la qualité des soins qu’il requière.
Les professionnels de santé et les infrastructures, supports du service public ( qui ne se limitent pas aux établissements de statut public) sont en mutations continues ( à suivre , le projet législatif : « Patients , Santé et Territoires » ).
C’est l’Etat qui détermine l’essentiel des infrastructures, en particulier par le canal du financement des investissements, qui fixe les critères de qualité de service ainsi que les contraintes financières encadrant la couverture maladie. Des initiatives décentralisées existent pour compléter l’offre de soins de proximité ( voir article : « Il existe des maisons pour ça.. »)
Ponctuellement , sur consultation ou appel , c’est la mission du médecin traitant de « proposer » au patient le « parcours de soins » qui lui semble le plus approprié compte tenu du diagnostic et des ressources médicales du territoire. A ce jour, l’information des foyers est le fait d’acteurs multiples: services de l’état, assurance maladie, organisations de médecins et de professionnels de santé, services d’assistance et de secours, associations diverses de malades, de familles ou de consommateurs , des journaux locaux. Faut-il préciser que ces informations présentent le plus souvent des aspects partiels et ne font l’objet d’aucune coordination pour une zone territoriale donnée. Comment définir et à fortiori défendre le service public d’accès aux soins sur un territoire si la responsabilité de connaître toutes les ressources publiques et privées de l’offre de soins , ainsi que les bonnes pratiques d’intérêt général n’est pas clairement identifié au niveau d’une instance territoriale ? Proposition :les collectivités locales (élues) sont responsables d’assurer de façon permanente l’information des populations . A défaut d’initiatives , elles seront coupables !
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