Billet de blog 10 octobre 2008

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Jacques Pouzet

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Un centre de santé … dispensaire pour les pauvres ? et/ou pour des populations à risques ?

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Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.

« Non. Les centres de santé sont ouverts à tous, combattent la médecine à deux vitesses et contribuent à la lutte contre les inégalités sociales de santé. Ils défendent une médecine de qualité pour tous. Ils proposent systématiquement le tiers-payant. »

C’est la réponse que l’on peut lire sur le site dédié (voir lien) avec beaucoup d’autres informations sur l’environnement institutionnel et les parties prenantes des professionnels de santé.
Assez peu connus du grand public, très inégalement répartis sur le territoire. Extraits de lecture :

Le constat sur les difficultés d’accès aux « soins primaires » pour de nombreux patients pas nécessairement « pauvres » ou « à risques » mérite de s’intéresser à ce concept caractérisé par: « la pluriprofessionalité : généralistes et spécialistes, dentistes, kinés et infirmières, un dossier médical partagé, des praticiens généralement payés à la fonction, garantie d'indépendance, et non pas à l'acte ,la possibilité pour les professionnels de consacrer du temps à la prévention, à l'éducation pour la santé, un gestionnaire public (communal) ou à vocation sociale (mutualiste), la pratique systématique du tiers-payant, l'absence de dépassements tarifaires. »

On croirait lire le rapport LARCHER ! ALORS ?

Les centres de santé sont habituellement en déficit ? Pourquoi« D'une part, parce que les caisses d'assurance maladie ne financent pas suffisamment les actes de prévention et les pratiques médicales économes (limitation des prescriptions multiples, absence d'intérêt à une multiplication des actes). Les centres de santé délivrent des soins peu coûteux pour la collectivité, sans dépassements tarifaires type secteur 2, actuellement financés par les communes et les mutuelles. D'autre part, parce que les critères économiques actuellement en vigueur ne savent pas mesurer les bénéfices en terme d'efficacité sociale ».

Une question pour tous les acteurs de la santé :quelle place de telles structures dans le service public d’accès aux soins d’un territoire ?

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