L’orientation dans un « parcours de soins » ( pas du combattant !) relève d’une relation de confiance entre le patient et « son » médecin. Elle est le pivot du service public d’accès au soins pour mettre en œuvre les ressources médicales et paramédicales « de proximité » et les commodités ( ?) d’accès à des spécialistes de ville , à des établissements hospitaliers publics , privés sans but lucratif, cliniques privées…
La performance du service public d’accès aux soins – notamment des soins programmés- se situe
à deux niveaux :
- celui de l’organisation territoriale des différentes spécialités , objet d’un Schéma Régional d’Organisation Sanitaire ayant pour but d’adapter les ressources disponibles -et pas nécessairement suffisantes- aux données démographiques.
- celui des pratiques effectives résultant de la relation patient /médecin
L’évaluation du service public dans un maillage souvent complexe, mal connu de l’usager et en partie des praticiens…constitue donc un défi
.Cela devrait inciter l’usager à s’impliquer –positivement- dans les aménagements de ce service public et, les décideurs, à ne pas se borner à prendre essentiellement en compte que les aspects économiques à court terme de l’accès au soins