l’URGENCE "RESSENTIE", une situation à très forte composante individuelle : socio-économique,
sociale, de circonstance…Elle débouche sur des comportements très divers :
-certains usagers vont exagérément retarder l’appel à une prise en charge
-d’autres (angoisse , « panique »….) vont déclencher cet appel alors que les symptômes correspondent plutôt à une réponse dans un parcours de soins programmés
Ce constat global n’a rien de nouveau , il pose cependant d’emblée les enjeux d’une approche personnalisée de l’information d’accès à un « système » organisé dans un territoire donné.
ON FAIT QUOI ? on APPELLE QUI ?
On se rend à un service d’ urgence connu , le plus proche ?
On appelle le médecin traitant , le 15 (SAMU) , le 17 (Police), le 18 (Sapeurs Pompiers), S.O.S. Médecins … ?
Les usagers connaissent-ils les "bonnes pratiques" qui varient avec le lieu d’appel , le jour de la semaine, l’heure ?Dans quelle mesure ces « règles » se traduisent-elles dans les pratiques effectives ?
L’inobservation des règles vient-elle de la méconnaissance par les usagers ou du sentiment qu’elles ne sont pas satisfaisantes pour l’usager concerné, dans la situation vécue ?
Les urgences médicales et plus généralement les soins non programmés constituent un terrain spécifique du concept de "service public" , celui auquel les familles sont le plus sensibles