Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.
Un poste précédent annonce un festival autour de la guitare, joliment intitulé While My Guitar Violently Bleeds. Les amateurs des Beatles auront reconnu le joli détournement du titre d'un des plus émouvants morceaux de l'album blanc, signé George Harrison, While My guitar Gently Weeps. Les plus taxidermistes auront identifié la reprise du titre d'un album récent de Sir Richerd Bishop... Quoi qu'il en soit, le festival s'annonce prometteur puisqu'il propose quelques groupes et guitaristes réellement originaux, à découvrir. Parmi eux, il y a d'abord le très grand Jack Rose, qui joue comme John Fahey le faisait en son temps : en réinventant la grammaire américaine de l'instrument, mixée avec des modes et des façons venus d'ailleurs, notamment de l'Orient. Il faut voir Jack Rose, sa barbe et ses cheveux hirsutes, son t-shirt dissimulant un ventre fatigué, pour comprendre que ce type-là joue le seul blues réel aujourd'hui. Il est blanc, mais ça ne fait rien : il est heurté de partout. Avec lui, il y aura les très bourdonnants (et plus noise que planants) GHQ, mais aussi le guitariste Glenn Jones, membre du groupe post-rock Cul de Sac et grand collectionneur de Sun Ra... Il a aussi collaboré avec Fahey : c'est dire à quel point les innovations en matière de guitare américaine demeurent héritières du jeu de Fahey. On ira au festival pour vérifier et on racontera ensuite tout ce qu'on y aura entendu.
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