S'il est bien un joueur qui n'a pas la reconnaissance qu'il mérite, c'est bien Angel di Maria. L'argentin est un des plus beaux footballeurs de son temps, en ce moment bien plus que son compatriote Leo Messi. Lors de l'entrée en compétition de l'Albiceleste, face à la Bosnie, Di Maria a éclaboussé toute la rencontre de sa classe insolente. En fin de première mi-temps, il exécuta l'une de ses plus belles arabesques. Une "rabona", appelée en français un "coup du foulard"…
Si les Sud-américains usent et abusent de la "rabona" (ici un top 10 latino), un mouvement inventé par Pele et Giovanni Roccotelli, rares sont ceux qui l'ont apprivoisé pour la rendre réellement décisive, et pas seulement comme un grigri pour faire le malin. Comme par exemple le défenseur argentin Marcos Rojo - un prin pataud- lors du même match. Dans sa propre surface et pour dégager en touche (voir ici). Sur la rabona, on pourrait empiler les vidéos et les vidéos au gré de pérégrinations infinies sur Dailymotion et Youtube. On y croiserait Aruna Dindane sous le maillot ivoirien (ici), le Romain Roberto Aquilani (ici), le Marocain Karim Al Ahmadi du Feyenoord Rotterdam (ici), ou le Batave Dave de Jong (ici). Et on ne se lasse pas d'admirer (ci-dessous) l'élégance du Brésilien Diego.

Mais celui qui semble vraiment maîtriser le mieux cet art de la "rabona", c'est bien Angel Di Maria, en passeur décisif sous le maillot du Real Madrid, ou même en buteur du temps où il jouait pour le Benfica Lisbonne. La preuve par trois…