Après l'Express lundi 8 juin, c'est au tour du Monde samedi 13 de se faire l'echo du rapport pour le moins dérangeant (pour les gouvernants chinois) de l'ONG chinoise Gongmeng.
Celle-ci, principalement animée par des chinois Hanh, l'ethnie chinoise majoritaire au Tibet (un pays qui rappelle depuis peu les pays baltes de l'après guerre, où les autochtones sont désormais minoritaires sur leur propre territoire, "grâce" à l'ouverture de la ligne de train Pekin - Lhassa), s'inscrit pourtant magistralement en faux par rapport à la version officielle des émeutes de mars 2008.
Comme le rappelle l'article du Monde, "Gongmeng, fondée en 2003, n'est autre que la plate-forme des avocats des droits de l'homme. Plusieurs de ses membres ont par ailleurs entrepris ces derniers mois de défendre des Tibétains accusés de divers crimes suite aux troubles de 2008, non sans s'exposer au harcèlement policier."
Ce rapport, dont le texte complet, traduit en anglais est disponible sur le site "International campaign for Tibet", reste mystérieusement invisible sur les moteurs de recherche chinois...