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Le Jeudi, 1 février 2017, Rex Wayne Tillerson, ancien P.D.G. d'Exxon Mobil, Secrétaire d'Etat de la nouvelle administration.
A des questions écrites, qui lui avaient été adressées par les membres de la Commission des Affaires Étrangères du Sénat Américain en amont de sa nomination, proposée par le cabinet du Président M Donald Trump, au poste de Secrétaire d'État, et que le Sénat américain, après l'avoir étudiée vient de confirmer ce jour, M. Tillerson a donné des réponses on ne peut plus claires, complètes et favorables qui ont pleinement satisfait les membres de l'assemblée américaine et au-delà, bien au-delà.
Un au-delà qui, bien entendu, ne comprend pas, et pas le moins du monde, la Chine et les caciques du P.C.C.
Dans sa réponse, M. Tillerson a déclaré qu'il s'engage à effectivement assurer les questions relatives aux droits de l'homme, y compris dans les cas de prisonniers politiques qui seront incorporés aux engagements diplomatiques des États-Unis avec la Chine.
Il considère comme prioritaires les questions de liberté religieuse des chrétiens, des bouddhistes tibétains, des musulmans Uygours et des pratiquants de Falun Gong.
Il a ajouté que les évaluations sur l'état de la liberté religieuse devraient continuer à être incluses dans le rapport publié chaque année, sur la liberté religieuse, International Religious Freedom, tout en soulignant qu'en 2016, la Chine a été redéfinie comme un pays particulièrement préoccupant.
En réponse à l'engagement des États-Unis sur le dialogue sino-tibétain, il a mentionné que, tout en reconnaissant le Tibet en tant que partie de la République Populaire de Chine - position officielle de toutes les administrations américaines - il continuera à encourager le dialogue entre Pékin et les représentants du Tibet en exil et ainsi que celui avec le Dalaï-Lama.
Il a souligné qu'il encouragerait également Beijing et les gouvernements de toutes les nations à respecter et à préserver l'identité religieuse, linguistique et culturelle distincte du peuple tibétain dans le monde entier.
Sur la question de savoir s'il s'engageait à recevoir et à rencontrer Sa sainteté le 14 eme Dalaï-lama, il répondit par un « oui » catégorique.
Il a également convenu que le refus des visas et le blocage de l'accès des journalistes, que l'interdiction faite à nombre des acteurs de la société civile internationale, des diplomates et d'autres de pénétrer en des lieux comme le Tibet et qui sont de nature à restreindre la liberté de mouvement et d'information était « problématique ».
M. Tillerson s'engage, en outre, à déterminer quelle serait la meilleure politique, en reconnaissant que la réciprocité est un principe dans les relations bilatérales et qu'il se pourrait convenir de limiter le nombre de visas autorisés aux cadres ou au personnel administratif de l'État chinois.
Des médias opérant aux États-Unis ou des fonctionnaires chinois responsables de refuser l'accès au Tibet aux citoyens américains verraient leur refus s'accompagner de sanctions quant à leurs propres visas.
M. Rex Tillerson était Président Directeur Général d'Exxon Mobil, avant d'être nommé par le Président Trump dans la nouvelle administration. Il a été approuvé par la Commission des Affaires Étrangères du Sénat avec 11/10 votes sur les lignes du parti et confirmé aujourd'hui par le Sénat complet avec 56 voix contre 43 et une abstention.
Rapport déposé par Office of Tibet, Washington DC