Le 10 Mars, Jour historique dans la lutte pour le Tibet-occupé ! Manif Planétaire

Le 10 mars est un jour historique dans la lutte pour le Tibet.

Par Te Nam le Tibétain

( Un entretien de Te Nam le Tibétain dans Paris-Match.)

Chaque année, le 10 mars, nous commémorons le jour où en 1959, les tibétains, femmes, hommes, moines, nones, riches, pauvres, jeunes ou vieux, ont pris les rues de Lhassa, la capitale du Tibet, au nom de la liberté, afin que les envahisseurs chinois quittent le territoire et afin de protéger sa sainteté le Dalaï-Lama, leur chef spirituel et temporel.

En ce jour, nous célébrons l'anniversaire d’un des plus importants jours pour les tibétains en exil partout dans le monde.

Un jour qui réunit les tibétains de tous âges, de toutes professions et de toutes couleurs, afin de se souvenir. Nos amis, partout, nous rejoignent en solidarité et commémorent à nos côtés ce jour solennel.

Le 10 mars est un jour historique dans la lutte pour le Tibet. C'est le jour où des tibétains ordinaires se sont levé afin de défier leurs maîtres coloniaux qui occupaient alors le Tibet depuis plus ou moins 10 ans.

Le 10 mars est le jour qui symboliquement unifia les trois provinces du Tibet, qui firent face et combattirent ensemble contre l’invasion chinoise.

Le 10 mars, c'est aussi l'opportunité pour nous de rendre nos plus profonds respects aux 145 tibétains qui se sont immolés pour le Tibet.

Saluons nos écrivains et nos chanteurs qui, en dépit du danger, continuent de chanter, d'écrire et d’inspirer les tibétains à l’intérieur et à l’extérieur du Tibet.

Témoignons de notre respect aux plus de 2000 prisonniers d’opinions tibétains connus à ce jour, détenus dans les prisons chinoises.

N'oublions pas combien d’autres ne sont pas encore portés à notre connaissance.

Saluons l'esprit des simples nomades, qui persévèrent dans leur mode de vie, quand bien même ils doivent faire face aux nombreuses restrictions imposées par l'État.

Saluons l’esprit de toutes ces mères et de tous ces pères qui ont transmis la fierté d’être tibétain à leurs enfants.

Nous sommes l'héritage de ce jour. Et il est important pour nous de commémorer cette journée avec cette signification. L'Histoire ne doit pas être une construction sociale, mais une mémoire respectueuse des sacrifices que nos frères et sœurs ont fait ce jour-là, et depuis lors jusqu’à aujourd’hui. Nous sommes le gardien de la mémoire et nous devons veiller à ce que leurs actes ne soient pas en quelque sorte récupéré pour d’autres raisons.

Il est de notre devoir de garder la mémoire de la vérité historique de cette journée. Comme l’on dit populairement au Tibet, « Les arbres ont des racines, les hommes ont l’Histoire ». Si n'avons pas une grande compréhension de notre réelle histoire, le peuple tibétain séchera comme un arbre sans racine.

C’est aussi un jour pour renouveler notre engagement de continuer de lutter pour l’indépendance du Tibet. Faisons cette promesse de continuer à nous battre jusqu’à ce que le Tibet soit libre.

Le 10 mars est à la fois notre passé, notre présent et l’avenir.

Le 10 mars ce fut le début de la résistance tibétaine qui continue à ce jour ! C'est une journée à se rappeler avec fierté. C'est une journée pour réaffirmer notre engagement à chasser les ténèbres de l’occupation de notre terre ! Pour continuer notre chemin vers le Rangzen.

Ce 10 mars, quand vous rejoignez les Tibétains dans les rues, où dans votre cœur, pour marquer cette journée, vous tissiez un lien karmique et un lien véritable avec cette résistance qui perdure depuis plus qu’un demi-siècle.

Bhod Gyallo !

སྙིང་གི་རུས་པ།  (Nying gi rue pa) - L'os du cœur.

" L'os du cœur n'est pas seulement un aphorisme, c'est une métaphore. Les hommes et les femmes héroïques qui se sont jetés dans les flammes font tous partie de ces " os du cœur " profondément enfouis à l'intérieur du Pays des Neiges, et c'est la raison pour laquelle le Tibet, quoique plongé dans un drame sans pareil, ne périt pas "

Tsering Woeser,  Immolations au Tibet, La Honte du Monde.

« Voici un livre dense et tragique », écrit dans sa préface Robert Badinter. Et Robert Badinter de poursuivre : « Ce que les flammes qui les brûlent proclament, c’est qu’ils ne peuvent plus supporter l’agression commise contre leur peuple, l’éradication de ses coutumes et de sa langue, le génocide culturel auxquels, dans le lâche silence des États, les autorités chinoises se livrent au Tibet. »

À propos de l'auteur : Née en 1966 à Lhassa, Tsering Woeser, poétesse tibétaine, vit aujourd’hui à Pékin sous haute surveillance. Elle a reçu en 2013 le Prix International des Femmes de Courage du Département d’État Américain.

Immolations au Tibet : La Honte du monde
Tsering WOESER
Indigène éditions

 Politique chinoise au Tibet :  La Honte du Monde.

Os du coeur  et  Ringsel

Ces os du cœur en sont les diamants dans les cendres du malheur.

Ils irradient depuis la source subtile de l'inextinguible souffle de la forge qui leur insuffle puissance d'émission de cette irréductible énergie si particulière, et, à tel point irradiante, que, tout un chacun, quidam même de passage ne serait-ce qu' à quelques lointaines encablures de son ombre propagée par quelque aile venteuse, duveteuse ou nuageuse, en ressent, écharde tout d'abord, plantée en quelque endroit que ce soit qui finit immanquablement, sa course au long cours du temps, par se loger au cœur de l'esprit le plus subtil de l'être, et depuis ce lieu, absolument localisable, mais avec d'autres types de mesures que celles habituelles, et, qui sont des appréhensions de l'ordre de l'instantané, de l’instantané infinitésimal  - instantané qui dure pour les plus chanceux que sont nos grands maitres et éveillés de toute nature -  appréhensions à la fois palpables et insaisissables, émises depuis ce lieu qui est très exactement, celui où et d'où s'exprime, où nait, à l’œil de notre vigilance hyper-concentrée, où et d'où surgit à la surface de notre conscience subtile, la sensation de la parole avant la parole, de la pensée avant la pensée, et, relais des affres vécues au Pays des Neiges, d’émettre, à son tour, telle une lumière d'amour inconditionnel de la Nature de Bouddha  - logée, patiemment, bien patiemment en chacun de nous tous -  d'émettre et de dissiper, autant que faire se peut, quand la motivation se fait ardent zéphyr, le son porté de la lutte première et terrible que d'autres humains, la-bas sur le Toit du Monde, dont, à priori, nous aurions pu penser que nous n'aurions rien à voir avec, livrent avec un courage et une détermination absolues, absolue et totale.

Totale, c'est à dire sans rien garder d'eux-mêmes pour eux-mêmes.

Absolu sacrifice de la lutte dernière au delà de laquelle, modification des substances et ramifications impensables, démultiplications à l'infini, ça et là, palais naissants sur les ruines, comme des étoiles, depuis une pouponnière, prenant leur envol, quelques d'abord, puis par dizaines, centaines, vites rejointes par des milliers d'autres qui sont devenues des millions et à force de s'entrechoquer des millions de millions.

Absolu sacrifice de la lutte dernière au delà de laquelle s'ouvre la voie de la liberté la plus royale qui soit parce que sise en le cœur de la conscience naissance de l'humanité de ses tous premiers battements.

Les os du coeur se sont revêtus d'ailes aux couleurs mirifiques, ont fait chair de leur amour et pris leur envol.

Des millions de millions maintenant ... La pouponnière de souffrance aux reliques étoillées inspirée par des maitres aux bontés et savoirs incommensurables fut la forge de la cosncience universelle qui voit actuellement le jour comme un gigantesque incendie qui partout s'étend et se répand, étend et répand ses flammes d'amour et de compassion.

 Les incommensurables Kalu Rinpoche, à droite, et Dilgo Khyentsé Rimpoche

Rien n'est gagné, tout est à craindre de l'hostilité sans pareil de la puissance sans pareil. Et n'en sommes qu'au crépuscule naissant de l'affirmation terrible de sa sombre gloire, une nuit qui sera longue, et agitée comme une tempête, nous attend.

Dans la tradition bouddhique, la mort d'un grand maître est souvent marquée par l'apparition de signes favorables. Il s'agit notamment des événements météorologiques inhabituels tels que les arcs-en-ciel circulaires, ciel bleu extraordinairement clair et les chutes de neige qui ressemblent à une pluie de fleurs.

Qui n'a pas cru noter, percevoir ou même ressentir concrètement les signes, le plus souvent météorologiques, et parfois, même, d'ordre tectonique, de type tremblement de terre dans la région d’origine du défunt, région, qui-plus-est, pourtant souvent peu sensible d'ordinaire à ce type de phénomène, et ressenti, en quasi synchronicité avec sa mort, qui n'a pas perçu des signes, ces signes d'une barrière qui s'est levée d'entre des mondes " hétérodoxes " pour laisser affleurer à la surface de la conscience sensible quelque perception quasi-tactile d'un " Insoupçonnable ".

Qui dialoguerait, lieu de dialogue, d'expression entre les choses. Un continent inouï.

Souvent, le corps du maître, ici donc bouddhiste, ne présente pas les apparences ordinaires associées à la mort - pâleur, rigidité mortis et décroissance - mais reste dans un type particulier d'absorption méditative connue sous le nom de Tugdam, mort en état de méditation qui se poursuit, et se peut poursuivre bien au delà du " raisonnable ".

En ce laps de temps, à durée variable, il est dit que se connecter avec l'esprit éveillé du maître-défunt, à son énergie éveillée, est facilement réalisable, que la connexion est aisée, et de nombreux disciples rapportent et témoignent de ressentis, et de sentiments, de conscience empathique et globale bien plus proches avec leur maitre en état de Tukdam, que pendant le cours de la vie du maître.
Lorsque les vrais signes de la mort physique apparaissent, le corps est parfois enveloppé dans un tissu et placé dans une grande boîte où le sel de cours est emballé autour de lui. Cela retire les liquides du corps et laisse aux disciples le temps d'accomplir les pratiques rituelles complexes nécessaires à ce moment. Après environ sept semaines, le corps est incinéré dans un grand four en forme de stupa, connu sous le nom de Purkong, qui est spécialement fabriqué à cet effet, et les rituels sont effectués aux quatre points de la boussole par les disciples du maître et les frères et sœurs du Dharma.
Il est dit que quand l'engagement sacré (samaya) entre le maître et les disciples est particulièrement intact, et toutes les célébrations rituelles entourant la mort sont exécutées avec succès, il y a une chance que des " reliques ", des sortes de gemme, śarīra en Sanskrit , Ringsel en tibétain, et, shelize en chinois, peuvent se former et être décelées dans les cendres.

Ces objets magiques sont entourés d'une immense dévotion, apportent des bénédictions énormes, et sont dits apparaître comme un témoignage et un soutien à la foi des disciples.

Disciples qui maintenant se regroupent dans des dizaines de milliers de villes, grandes et petites, capitales rutilantes de l'expression démocratique mondiale, Londres, qui a décidément et peut-être définitivement évincée sa rivale européenne jadis ville lumière et qui, à force de brunâtre concupiscence, s’abâtardit, chaque jour un peu plus, comme le démontre la décision d'expulser un tibétain, et, tout dernièrement, d'interdire aux manifestants la place du Trocadéro et lui préférer un endroit bien moins symbolique et peut être plus à portée d'observation de la toute proche Ambassade de Chine. Mais qui donc a soufflé à l'oreille de responsables français l'ordre d'interdire l'esplanade du Trocadéro aux manifestants.

L'affiche obsolète.

Info dernière minute : La préfecture de Police a décidé d'accorder seulement la possibilité d'un rassemblement statique sur l'Avenue Georges V, Paris 75008. S'il

vous plait, bien noter que le rassemblement au Trocadéro est annulé.

La commémoration débutera à 15h devant l'Ambassade de la Chine à Paris. Métro ligne 9, station Alma Marceau. RER C, station Pont d'Alma.

On se demande bien qui a pu ainsi souffler de telles idées, faux diplomatiques désidératas et vrais oukases, faits du prince, ou du moins considérés comme tels par Paris, qui s'est empressé de satisfaire la demande et de la faire appliquer.

Pour peu que Pékin, et le P.C.C.,  par la voix du Maitre Han de l'ambassadeur non-francophone de Chine en France, lui eut tint à peu près ce langage, comme l'un des collègues han à l'Inde, qui, elle, nonobstant les insinuations doucereusement menaçantes proférées à son endroit et encontre, par sa voisin chinois, vient, faisant peu de cas des menaces à peines voilées de Pékin, de permettre la visite du Dalai-lama en Arunachal Pradesh, comme elle avait dit qu'elle le ferait :

Qu'on en juge plutôt :

Conférence de presse du 3 mars 2017 ( extrait ) tenue par le porte-parole du Ministère des Affaires étrangères chinois, Geng Shuang

Q : Le Dalaï-Lama se rendra en visite en  « Arunachal Pradesh » en avril prochain et rencontrera des officiels indiens. Cela affectera-t-il les relations sino-indiennes ?

R : La Chine exprime ses graves préoccupations sur cette information. Notre position sur la question de la section orientale de la région frontalière sino-indienne est claire et constante.

Le groupe du Dalaï-Lama se livre depuis de longues années à des activités sécessionnistes contre la Chine, et ses antécédents sur la question frontalière sino-indienne sont peu reluisants. La partie indienne connaît très bien la gravité de la question du Dalaï-Lama et la sensibilité de la question frontalière sino-indienne. Dans de telles circonstances, inviter le Dalaï-Lama à se rendre sur le territoire controversé nuira gravement à la paix et à la stabilité dans la région frontalière ainsi qu’aux relations entre la Chine et l’Inde.

( La chine revendique la propriété de l'état indien et masse des troupes le long de la frontière qu'elle conteste )

Nous nous opposons fermement à ce que le Dalaï-Lama visite le territoire disputé entre la Chine et l’Inde, et nous avons exprimé à maintes reprises nos préoccupations là-dessus à la partie indienne. Nous exhortons de nouveau la partie indienne à honorer scrupuleusement ses engagements sur la question relative au Tibet, à respecter les consensus sino-indiens importants sur la question frontalière, à se garder de prendre des actes susceptibles de compliquer davantage la question, et à s’abstenir de prêter le terrain aux activités sécessionnistes contre la Chine du groupe du Dalaï-Lama, de sorte à préserver le développement sain et régulier des relations sino-indiennes.

Que nenni donc du développement sain et régulier des relations sino-indiennes ! New-Dehli n'en a cure et ... s'arme.

En France, la campagne pour les Présidentielles bat son plein, et le Trocadéro fait place archi-comble et le Tracassé, plébiscité aux primaires de la droite, exulte. Ou feint d'exulter.

Pour parvenir à réussir sa petite sauterie, le Tracassé n'a pas hésité à ratisser le plus large possible via les réseaux qui le lui permettaient.

On sait les décideurs de son parti, Les Républicains, proches de Pékin.

Des accords d'amitiés ont été noués entre le P.C.C. et Les Républicains. Ça fleure bon les affaires, le négoce et la saine démocratie. Sans nul doute, ses amis pékinois lui auront-ils suggérés de faire appel à la communauté chinoise parisienne.

5 Mars :  " Les Républicains " et le candidat à la Présidentielle, François Fillon mobilisent  la communauté chinoise, via Wechat pour le rassemblement de cet après-midi, à Paris, au Trocadéro.

" Ainsi on sait encore mieux à quel point il mettrait le pays sous sa dictature et celle de la Chine, s'il le pouvait " T. Pad.

Gérard Collomb, quant à lui, le maire influent et puissant de Lyon, ami du candidat Macron, disait tout son désir de bien s'entendre avec Pékin qu'il gagnait en mai dernier, et avec lequel il mettait en place une série d'accord comme la réouverture de la route de la soie, la mise en place d'une ligne ferroviaire régulière entre les deux pays et attirait les investisseurs chinois.

" Si la demande est là, on pourra envisager de programmer un train tous les jours. J’ai demandé à la SNCF s’il était possible de réaliser un jour une liaison ferroviaire touristique entre Wuhan et Lyon. Rappelons que le nombre de visiteurs chinois augmente chaque année de 10 % à Lyon'', expliquait Alain Galliano, vice président de la métropole de Lyon.

Toutes choses qui se paient en monnaie diplomatique.

Peu de tibétaines et tibétains, imparable euphémisme, dans les trains qui relient les capitales de l'empire Han aux localité du Tibet-occupé et militaro-commercialisé, drastiquement-sinisé, qu'ils desservent, sans évoquer la route et les voies aériennes.

Toutes choses qui se paient en monnaie diplomatique et en indépendance nationale.

Disciples qui maintenant se regroupent dans des dizaines de milliers de villes, grandes et petites, de villages également, de par le monde entier. Toute l'Europe, les deux Amériques, Nouvelle-Zélande, Australie ...

Hormis la Chine, la Corée du Nord, Le Népal, interdit de manifestation par la Chine qui la cornaque fort rudement, la planète bleue honore le peuple tibétain, son soulèvement, sa lutte, sa résistance, son pays, le Tibet-occupé, et ... Son chef religieux en exil à Dharamsala, Sa Sainteté le Dalaï-lama du Tibet, du Tibet et du Monde.

 Interdiction faite par le gouvernement cornaqué népalais aux tibétains de fêter le soulèvement du 10 Mars.

Interdiction faite par le gouvernement français de transition vers quelle aventure ... de manifester sur l'esplanade du Trocadéro avec assignation à demeurer statique à l'endroit choisi et délimité par lui-même.

Et si l'on pensait que les mesures de rétorsions et la schlague épargnent qui que ce soit, des événements récents ne lassent pas d'inquiéter le monde libre.

En Suède, le 27 février dernier, The Indépendant u.k., sous la plume d' Harriet Hagerholm, relatait l'arrestation d'un homme étranger, résident en Suède depuis des années, qui espionnait les tibétains et la communauté tibétaine en Suède pour le compte d'une puissance étrangère.

Ni la nationalité de l'espion, ni le nom de la puissance étrangère n'ont été dévoilés.

" L'homme a vécu en Suède pendant plusieurs années et avait une mission, selon nous, d'une puissance étrangère ", a déclaré à l'agence de presse Tina Nina Odermalm Schei, responsable de l'agence de sécurité nationale.
" En général, vous pouvez dire que les pays qui mènent l'espionnage de réfugiés en Suède sont des Etats qui n'aiment ni les Droits de l'Homme ni la liberté d'expression ", a-t-elle ajouté.

 En Belgique, les ressortissants tibétains  reçoivent des SMS et des appels de l'ambassade chinoise les invitant à se déplacer et à assister à une présentation culturelle proposée par un groupe venu du Tibet. La non-participation aurait un impact négatif sur la demande de visa pour se rendre au Tibet pour ces ressortissants. La  menace et les pressions continuent et se précisent maintenant sur les populations résidentes dans des pays européens. La Chine nous menace en toute tranquillité aujourd'hui non seulement au Tibet mais aussi dans des pays libre en Europe.

Le retour au temps de la politique des confessions :

L'équipe de la BBC est forcée de signer une confession

Par John Sudworth de BBC News, Hunan

Une équipe de la B.B.C. a été prise à partie alors, que, sur fond d'ouverture de session parlementaire annuelle chinoise, National People's Congress (N.P.C.),  au cours de laquelle des pétitionnaires chinois, en toute conformité avec la loi et les institutions politiques chinoises, peuvent saisir, ou, tout le moins, tenter de saisir, pour des motifs divers, variés et parfois très graves, ( vol de la terre, abus divers, intimidations et violences, quand il ne s'agit pas d’assassinat ...) le parlement, elle se rendait au domicile d'une personne pour un entretien, a été agressée intentionnellement de façon préméditée, et vu le matériel détruit.

Violence, intimidation et confession forcée - la première de ma longue expérience en Chine - dans laquelle je me suis excusé de « comportement causant un mauvais impact » et pour avoir essayer de mener une « entrevue illégale ».

« Des voyous, apparemment commandités par les autorités, nous ont attaqués. La route de sa maison a été bloquée par un grand groupe de personnes et, en quelques minutes, ils nous ont assaillis et ont brisé toutes nos caméras. ». « Mme Yang dit que son père a reçu bien pire quand il s'est opposé au vol de terre.»

« Bien que cette violence puisse faire partie du risque auquel sont confrontés les journalistes étrangers en Chine, ce qui s'est passé ensuite est plus inhabituel.»

« Après avoir quitté le village, nous avons été chassés et avions notre voiture entourée par un groupe d'environ 20 voyous. Ils ont ensuite été rejoints par des policiers en uniforme et deux fonctionnaires du bureau local des affaires étrangères, et sous la menace d'un  nouveau recours à la violence, nous avons été amenés à supprimer certaines de nos images et à les signer.
Il s'agissait d'une négociation très unilatérale, mais, au moins, on nous a proposé une issue - un luxe refusé aux pétitionnaires qui se retrouvent confrontés aux abuts et intimidations.»
Chaque année pendant le Congrès National du Peuple, nombre de pétitionnaires sont tenus éloignés, placés en réisidence surveillée, interdits de déplacements, ou obligés de demeurer chez eux ...

A l'extérieur des bureaux de pétition, des centaines d '« intercepteurs » se sont rassemblés, escouades de tueurs envoyés de chaque province pour ... dissuader d'une façon ou d'une autre ...

Si Paris s'est montrée bien frileuse et terriblement lache, il n'en aura pas été de même pour tous ses élus ...

     Sur le Tarmac de l'aéroport de Dharamsala, les parlementaires français.

« Nous voici à Dharamsala.... au loin sur le massif le temple du Dalaï-lama que nous rencontrons Demain vendredi » Sénateur Michel Raison. Il fut membre du groupe d'études sur le problème du Tibet de l'Assemblée nationale et est maintenant Président du Groupe d'Information Internationale sur le Tibet au Sénat.

" Aujourd’hui, depuis ce terrible 10 Mars, le Peuple Tibétain a su se structurer ... " précise, dans un discours que prononce en ce moment le parlementaire français qui assure Dharamsala de l'amitié et du soutien de nombreux parlementaires comme de très nombreux français.

 Si Paris s'est montrée frileuse et craintive en ce Jour de Fierté et de revendication tibétaines, en ce Tibetan-day, cette Tibetan-Pride, à l'image de l'Histoire de France, c'est auprés de francs-tireurs, qui-plus-est, élus français, c'est aupres, donc, des parlementaires français partis hier à Dharamsala et reçus  avec les honneurs par Dharamsala, par Sa sainteté le Dalai-Lama et de Lobsang Sangay, Premier Ministre élu du gouvernement tibétain en exil, et actuellement invités d'honneur, remerciés officiellement dans les discours des orateurs, moines et politiques tibétains, que la fierté française d’accueillir des communautés tibétaines sur son sol et de les assurer de les protéger de la moindre des exactions chinoise sur son sol, trouve à se réjouir et faire sienne cette part planétaire du 58 th Tibetan Uprising Day.

58 th Day Uprising Day - Daramsalha

" Many, many ... millions all around the world support you " assure la voix ferme d'un parlementaire Canadien qui reprend  I had a Dream du Pasteur Martin Luther King et l'adapte à la situation tibétaine.

Et les parlementaires français et européens, nord américain, ... de se succéder à la tribune pour honorer leur hôtes et les assurer de leur soutien inconditionnel, jusqu'au Sénateur André Gattolin, Ecologie-les-Verts, qui félicite Dharamsala de son haut-degré de démocratie au regard de la tristesse du spectacle absolument affligeant qu'offrent à la face du monde et des français les élections présidentielles en France.

  Sénateur André Gattolin, ce matin à Dharamsala.

 Le " Thank-you for coming " du Dr. Lobsang Sangay, Premier Ministre du Gouvernement Tibétain en exil aux délégations venues ce jour de tous les coins de la planète.

     Le Sénateur Gattelin reçu par le Dalaï-Lama

 Délégation de parlementaires français. La sénatrice de la Vendée, Annick Billon.

« La journée a démarré par une audience privée avec le Dalaï-lama, moment magique plein d'humanité, moment que je souhaite vous faire partager.
Pour ceux qui m'avaient confié une mission, elle est remplie. Moment d'échanges pendant 1heure, avec la Khata remise par le Dalaï-lama.
Bonheur...

Je mesure la chance que nous avons.

Aujourd'hui, nous commémorons le 58 ème anniversaire du soulèvement Tibétain du 10 mars 1959 à Lhassa, capitale du Tibet. Notre président du groupe d'information Michel Raison, puis le sénateur André Gattolin, ont prononcé un discours en présence du parlement, et du premier ministre et d'une délégation australienne, italienne et canadienne. Nous allons participer à toutes les manifestations officielles.» Annick Billon.

« Au loin sur le massif le temple du Dalaï-lama »   Photo Sénateur Michel Raison